“Produire un savoir et le faire savoir”
« Une vingtaine de laboratoires regroupent environ 900 personnes, précise Patrick Le Quéré, responsable de la recherche à l’École.
Patrick Le Quéré (74)
Ingénieur civil des Mines, est titulaire d’un DEA en physique de l’énergie. Passionné par les énergies solaires renouvelables, il passe un an à Berkeley, avant de rejoindre le CNRS à Poitiers où il soutient une thèse d’État. Il travaille ensuite à Saclay au Laboratoire d’informatique pour la mécanique et les sciences de l’ingénieur, avant d’être sollicité en juin 2012 pour rejoindre l’École polytechnique.
Il est aujourd’hui directeur adjoint pour l’enseignement et la recherche. Il s’occupe plus particulièrement de la recherche.
« Ce sont des personnels du CNRS, des ingénieurs, des enseignants-chercheurs, des personnels de soutien (informaticiens, gestionnaires), des ingénieurs d’études, etc.
« Il faut ajouter 400 à 500 doctorants, élèves qui achèvent leurs thèses dans nos laboratoires (pour une durée moyenne de trois ans et six mois) et 150 à 200 postdoctorants qui espèrent un poste académique.
« Enfin, nous accueillons chaque année une centaine de collaborateurs internationaux. »
Synergie avec l’enseignement
« Je ne fais plus guère de recherche moi-même, soupire-t-il. Je suis plutôt devenu un gestionnaire qui organise la répartition des moyens et le dialogue avec les cotutelles de nos laboratoires (CNRS, autres écoles, universités, etc.).
« L’un des nouveaux objectifs de l’École est de mieux assurer la synergie entre l’enseignement et la recherche et les chercheurs seront tenus de participer davantage à l’enseignement. »
À la pointe des découvertes
« Le plus vieux laboratoire de l’École, créé par Leprince-Ringuet en 1936, et qui porte son nom (LLR) s’enorgueillit d’avoir participé en 2012 à la mise en évidence du fameux boson de Higgs, particule dont l’existence a été pressentie dès 1964, de façon indépendante, par Higgs, Brout et Englert.
« Encore fallait-il le mettre en évidence, comme l’a fait le LLR en juillet 2012.
« Les deux survivants, Brout et Higgs, ont reçu le prix Nobel de physique en 2013, au cours d’une séance illustrée par les diagrammes de la découverte faite au LLR. »