Redonner aux investisseurs particuliers la maîtrise de leur argent
Qualifié de néobroker sur la planète FinTech, Arlequin casse les codes et révolutionne l’investissement en donnant la possibilité aux particuliers de reprendre la main sur leur épargne. Le fondateur de cette start-up innovante, Mathis Gauthier, nous en dit plus dans cet entretien.
Votre ambition est de démocratiser l’investissement en Bourse. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Depuis toujours, je suis passionné par le monde de la finance qui est la clé de voûte de notre système économique. Très tôt, je me suis rendu compte que les particuliers investissaient dans des produits financiers en suivant les conseils de leur conseiller patrimonial ou de leur banquier sans avoir une véritable compréhension et visibilité sur les secteurs ou les entreprises dans lesquels leur épargne était placée, mais aussi des risques auxquels ils pouvaient s’exposer.
Parce qu’avec la démocratisation d’internet et le développement des nouvelles technologies, nous avons plus facilement accès à la connaissance et au savoir, il m’a alors semblé important d’aider les particuliers à avoir une meilleure connaissance du monde de la finance afin qu’ils puissent reprendre la main sur la gestion de leurs investissements.
Cette ambition personnelle a donné naissance à Arlequin. Nous avons, en effet, la conviction que chacun doit savoir gérer ses investissements de manière éclairée, mais aussi comme une nécessité de la vie quotidienne.
Dans ce cadre, comment définiriez-vous est votre positionnement ?
Nous nous adressons à tous les particuliers qui ont la volonté de prendre leur vie financière en main et notamment ceux qui sont à la recherche de plus de flexibilité, de transparence et de connaissance dans cette démarche.
Au travers de notre système de back-office propriétaire développé en interne, Universel Ledger System (ULS), nous proposons un accès au marché financier complet. Nous permettons ainsi l’investissement sur plus de 3 millions de références financières à travers le monde : actions, ETF, dérivés, cryptos, Options et bien plus encore…
Au-delà, nous proposons aussi des innovations de rupture dans les services financiers comme la possibilité de créer une infinité de portefeuilles pour mieux ségrégués ses différentes gestions ; de faire des virements de compte à compte, exécutés à la micro seconde sans aucune limite de montant ou de fréquence ; la possibilité de créer des fonds tokenisés et de les distribuer à sa communauté (social trading 3.0)…
La technologie nous permet, par ailleurs, de garantir la traçabilité et la transparence des investissements. Chaque client gérant de fonds renseigne sa stratégie, les classes d’actifs et les niveaux de risques. Si, par exemple, il a fixé le niveau de risque maximum à 20 % sur son portefeuille, il ne pourra s’exposer au-delà. Cela permet de couvrir complètement l’investisseur final. Via la plateforme, nous mettons aussi à la disposition des gérants de fonds tous les outils nécessaires pour leur permettre de faire du trading, quel que soit leur niveau de maturité ou de professionnalisation.
En quoi votre modèle et votre démarche sont-ils innovantes ?
Comme tout entreprise de marché, nous nous rémunérons par des frais de transaction qui sont très compétitifs par rapport aux autres acteurs, car les nouvelles technologies nous permettent de réduire significativement nos coûts. Aujourd’hui, notre succès repose sur la robustesse de notre modèle de développement/croissance et les interactions sociales.
Concrètement, tout commence avec un gérant qui ouvre un fonds tokenisé sur la plateforme. Celui-ci va se rémunérer uniquement s’il obtient du volume dans son fonds. À partir de là, il se transforme en ambassadeur hors pair. De leur côté, les clients non-initiés à l’investissement vont faire confiance au gérant, qui est très souvent un membre de leur famille, de leur cercle d’amis ou un influenceur possédant une communauté. Ce schéma permet de les initier à l’investissement en commençant à investir de manière passive.
La plateforme est ensuite conçue de manière à ce que le client ait envie d’apprendre et de gérer par lui-même. Il se forme donc et crée son portefeuille personnel qui se développe progressivement. En parallèle, nous diversifions aussi notre offre afin de pouvoir proposer des services bancaires à partir du compte d’investissement Arlequin afin de donner la possibilité à nos clients de pouvoir effectuer des virements ou des paiements par carte de manière instantanée et très flexible.
Notre objectif est ainsi de nous positionner véritablement comme l’établissement financier de demain qui permet à chacun d’investir et de suivre ses investissements facilement quel que soit son niveau de compétence.
Aujourd’hui, où en êtes-vous ? Quelles sont les prochaines étapes ?
J’ai commencé à travailler sur le projet Arlequin à 17 ans. Très vite, je me suis entouré de professionnels de la finance. Patrick Hobin, directeur des opérations chez OFI Asset Management, est la première personne à m’avoir fait confiance. Il m’a notamment présenté Boris Frère, aujourd’hui directeur général d’Arlequin, et qui a notamment occupé les fonctions de Président du Groupe Delore.
Depuis nous avons été rejoint par Philippe Aron, notre CTO, qui a occupé des fonctions similaires au sein de BNP Investment Banking à New York. Ce dernier a monté l’équipe qui travaille sur notre technologie et le back office de l’Universal Ledger System.
Grâce à l’engagement de ce noyau dur, nous comptons déjà plus de 20 millions d’euros d’investis au travers d’Arlequin. Nous visons 100 millions d’ici le mois de juin. Afin de nous développer à plus grande échelle, nous levons aussi actuellement des fonds auprès de Business Angel et de fonds d’investissement spécialisés.