Riposter contre la cybercriminalité
Le cyberespace a généré de nouvelles formes de délinquance d’autant plus difficiles à cerner qu’elles se manifestent dans la virtualité et dans la mondialisation des échanges par le Web. Les nouvelles attaques massives contre des sites, institutionnels ou de grandes entreprises, créent de nouveaux problèmes.
REPÈRES
Dès 1990, la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) a pris la mesure de la « cybersécurité » comme enjeu véritable de sécurité nationale, en proposant la création d’un office central dédié à la lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication. Cette structure nationale unique, à vocation interministérielle, est chargée d’animer et de coordonner la lutte contre les auteurs et complices d’infractions spécifiques à la criminalité liée à ces technologies ; de procéder à tous actes d’enquête et de travaux techniques d’investigations ; d’apporter une assistance aux services de police, de gendarmerie et de douane ; d’intervenir chaque fois que les circonstances l’exigent pour s’informer sur place des faits relatifs aux investigations conduites ; de centraliser et diffuser l’information sur les infractions technologiques à l’ensemble des services répressifs. L’Office apporte également son soutien technique aux enquêteurs en charge des perquisitions informatiques.
Atteintes et fraudes
L’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (OCLCTIC) traite les affaires judiciaires concernant les atteintes aux systèmes de traitement automatisé de données, les fraudes aux télécommunications, aux cartes de paiement et aux microprocesseurs, ainsi que toutes les formes de criminalité liées aux nouvelles technologies (piratage informatique, phishing, piratage des distributeurs de billets ou de carburant, etc.).
L’Office peut effectuer une surveillance active des réseaux et procéder à la localisation de serveurs
Il est également compétent en matière de lutte contre les atteintes aux systèmes d’information gouvernementaux ou de sociétés sensibles économiquement ou techniquement. En fonction des nécessités, l’Office peut effectuer une surveillance active des réseaux (sites Web, forums de discussions, etc.) et procéder à la localisation de serveurs ainsi qu’à toute vérification utile. Pour remplir ces missions, le service est composé de 52 policiers et gendarmes à compétence nationale. Un ingénieur des télécommunications le conseille en matière d’interceptions et de projets technologiques.
Quatre groupes d’enquêtes
La section opérationnelle traite soit d’affaires particulièrement techniques ou sensibles dans lesquelles il convient d’explorer un nouveau type de délit, soit d’affaires à caractère national et international dans lesquelles sont impliquées des équipes relevant de la criminalité organisée. Elle est composée de quatre groupes d’enquête qui œuvrent, sur délégation judiciaire ou d’initiative, chacun dans un domaine spécialisé : atteintes aux cartes de paiement et aux systèmes virtuels de paiement ; fraudes aux opérateurs de communication électronique ; piratage ; escroqueries sur Internet.
La Roumanie montrée du doigt
L’expérience acquise permet de dresser une analyse des phénomènes et de situer les principaux réseaux criminels agissant dans ces domaines en Afrique de l’Ouest, en Asie, en Europe de l’Est et plus particulièrement en Roumanie, ce pays constituant un centre névralgique européen pour la cybercriminalité.
La section technique, spécialement équipée de matériels et de logiciels d’investigations de haut niveau technologique, assure l’assistance aux services d’enquête, la formation d’enquêteurs spécialisés en criminalité informatique répartis sur l’ensemble du territoire national, la veille technologique et les interceptions judiciaires sur Internet. La section de traitement des signalements est composée de deux plates-formes. La Plate-forme d’harmonisation, d’analyse, de recoupement et d’orientation des signalements (Pharos) a pour mission de recueillir, traiter et rediriger vers les services compétents les traitements des particuliers et des fournisseurs d’accès. Elle permet aux internautes de signaler les contenus ou les comportements présumés illicites au regard du droit pénal. Ce service a reçu, en 2011, la visite de près de 2500000 internautes. En 2011, plus de 100000 signalements de contenus illicites ont été traités. La plate-forme téléphonique d’information et de prévention sur les escroqueries sur Internet, dite « info-escroqueries », est destinée aux victimes d’escroqueries, réelles ou potentielles, qui peuvent recevoir des conseils en termes d’information et de prévention. En 2011, elle a enregistré plus de 26 000 appels, soit en moyenne 2200 appels par mois.
Des affaires transnationales
Un réseau de 58 pays
La section des relations internationales est le point de contact d’un réseau qui permet, dans l’urgence et dans l’attente de la mise en œuvre de l’entraide judiciaire conventionnelle, le gel et la conservation de données électroniques dans l’un des 58 pays membres.
L’Office centralise l’ensemble des demandes de renseignement en matière de nouvelles technologies. Il représente la France dans diverses enceintes européennes et internationales spécialisées. Il est associé aux négociations de textes européens relatifs à son domaine d’action. Au regard du caractère transnational des affaires judiciaires qui lui sont confiées, il a régulièrement recours à des demandes d’entraide judiciaire internationale, dont l’exécution peut être facilitée grâce à une coopération policière privilégiée instaurée avec certains pays. Sa mission de coordination et d’animation de la lutte contre la cybercriminalité positionne également l’Office dans le partenariat avec l’ensemble des acteurs institutionnels, concernés par le phénomène.
Une progression des affaires financières
400 enquêteurs spécialisés
L’Office a mis en place avec l’ensemble des directions de la Police nationale un réseau d’investigateurs en cybercriminalité (ICC), actuellement au nombre de 330. Dans le courant de l’année, ce nombre sera porté à plus de 400.
L’Office voit son activité augmenter et se diversifier. On constate une importante progression des affaires à connotation financière, notamment en matière d’escroqueries via Internet, ainsi qu’une plus grande utilisation de l’informatique dans le domaine du grand banditisme et des stupéfiants. Les délinquants du cyberespace utilisent parfaitement toutes les caractéristiques de l’environnement numérique (anonymisation, extraterritorialité, difficultés d’harmonisation des législations au plan international, etc.). L’emploi de l’informatique déborde désormais largement le cadre des piratages individuels ou autres hackings par « de jeunes internautes passionnés ». La cybercriminalité est une source de revenus du crime organisé et constitue une forme de criminalité organisée à part entière.
Les axes de riposte
En 2011, plus de 100 000 signalements de contenus illicites ont été traités
La riposte consiste à suivre l’évolution des nouvelles formes de criminalité parallèlement à celle des nouvelles technologies. Il convient de maintenir un haut niveau de formation technique spécialisée des investigateurs en cybercriminalité, de favoriser des propositions d’évolutions réglementaires ou législatives pour adapter les outils juridiques aux évolutions de la cybercriminalité, de renforcer la coopération policière internationale avec le soutien des actions et des groupes de travail spécialisés mis en œuvre par Europol et Interpol, de participer aux actions de sensibilisation développées tant pour tout public que pour des publics ciblés en fonction des infractions ; et enfin de développer des partenariats public-privé nécessaires pour unifier les efforts contre la cybercriminalité.
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Pour suivre toute l’actualité de la cybercriminalité
http://cybercriminalite.wordpress.com
a lire attentivement!!!
J’ai rencontré un homme sur un site de rencontre et, pendant plusieurs semaines, nous avons longuement dialogué par mail et sur MSN et nous nous sommes même vus à la CAM. Il réunissait tous les critères que je recherche chez un homme : gentil, sensible, romantique et, physiquement, tout à fait mon type d’homme.
Lors de nos conversations, il m’a dit qu’il avait créé une fondation en Afrique pour aider des petits orphelins qu’il avait pris sous sa protection. Donc, à force de discussion, il m’a convaincu d’envoyer une somme d’argent en Côte d’Ivoire à M DUPRI Fréderic. J’ai même eu cet individu au téléphone qui m’a informé que mon ami Martin DUVAL, domicilié à NICE, s’était rendu auprès des enfants et ne pouvait pas revenir car il avait eu un accident en allant à l’aéroport pour rentrer en France. Nous devions nous voir le 20 Novembre 2012 mais il a quitté la France depuis le 08 Novembre et n’est toujours pas rentré !
J’ai essayé de l’appeler, j’ai demandé à lui parler mais la personne que j’ai eu au bout du fil avait un accent africain que je ne connaissais pas ; je lui ai dit que je ne croyais absolument pas qu’il était l’homme que j’avais vu à la CAM et qui était sur les photos qu’il m’a transmises par mail. Depuis ce jour, je n’ai plus aucune nouvelle. Pour me prouver sa bonne foi, je lui avais demandé de me scanner ses papiers d’identité afin que je sois rassurée. J’ai donc une copie de sa carte d’identité et de son permis de conduire : il vit aux environs de NICE, il est né le 22 novembre 1966 et il s’appelle Martin DUVAL… mais tout est en fait faux puisqu’ils utilisent des pièces d’identité volées à des français. Cela m’a été confirmé par l’organisme de service anti-fraude qui m’a beaucoup aidé à récupérer l’argent envoyé tout en mettant la main sur ces arnaqueurs qui, a priori, habitent en Afrique. A l’époque, je l’ai dénoncé sur le site où je suis inscrite et ils m’ont conseillé de prendre contact avec un organisme Interpol en lutte contre la cybercriminalité.
Tout au long de cette histoire, je lui ai fait parvenir au total 19,000€ afin de pouvoir l’aider et faire en sorte à ce qu’il me rejoigne très vite comme nous cela était convenu parce que j’y croyais vraiment ! Avec l’aide d’une amie, j’ai pris contact avec un organisme de cyber-antifraude en COTE D’IVOIRE et en collaboration avec l’inspecteur de police M. KOUAME ERIC ; eux aussi m’ont vraiment aidé à le démasquer car c’était bel et bien un Africain en complicité avec des collaborateurs escrocs et autres professionnels du net qui m’ont dépouillé. Heureusement pour moi, ils ont finalement été démasqués et arrêtés avec l’aide de l’organisme Interpol en lutte contre la cybercriminalité et M. KOUAME ERIC. Finalement, je me suis faite rembourser la totalité de mon argent suivi des frais de dédommagement ce qui représente un total de 22,000€.
Alors, si toi aussi tu es dans ce cas, confie toi et n’hésite pas ! Portez maintes plaintes afin de demander plus d’aide jusqu’à la satisfaction et remboursement officiel ! Ecris ton témoignage afin d’aider d’autres personnes à ne pas être victime et, j’en suis convaincue, cela aura des effets positifs car ils vont t’aider à mettre la main sur ces personnes de mauvaise foi. Ensuite, toutes les sommes d’argent que tu as eu à envoyer à ces escrocs seront remboursées, accompagnées par des frais de dédommagement. Voici le contact mail de l’organisme qui m’a aidé : lieutenant.kouame.eric@hotmail.fr
Victime d’une arnaque sur badoo
Bonjour
Je m´appelle Colette Vernay
Je viens de vivre une fausse histoire d´amour pour me soutirer de l´argent, Il m´a arnaquée de 14.000€
J´ai pu faire des recherche et j’ai découvert que monsieur a encore beaucoup de profil ouvert !
J’étais toujours en contact avec lui via Facebook et WhatsApp
Il voulait que je lui verse encore de l´argent.
Je ne savais plus quoi faire et j’ai commence a avoir peur quand je reçois un message de lui ; c’est ainsi que jai
fais la connaissance d’un Lieutenant de police qui se nomme PATRICK LAMBERT qui ma démontre que c’était de l’arnaque
Ensuite, il m’a aidé a récupéré mon argent et cet malfaiteur a été mis derrière les barons.
je préfère vous signaler dans le cas de vole sur internet et autre, je vous donne l’email de cette personne : police.icpo0@gmail.com
J´habite au Luxembourg a cote de frontière française
MERCI
Mes salutation Colette Vernay
Salut,
Salut,
J’ai été victime d’une arnaque et une amie m’a aidé, j’ai été remboursé et dédommagé suivez mon témoignage.
E‑mail : janssencarolyn439@gmail.com
Je m’appelle DOUFFET Arthur, citoyen français, je vis en Haïti, je suis enseignant, chrétien, marié, père de deux enfants (une fille et un garçon).Suite à une sorte d’infidélité envers ma femme et ma famille, un escroc ivoirien vient de m’escroquer 10000 dollars US et malgré tout il ne cesse de me faire chanter, il ne m’a donné aucune chance. Il y a environ 4 mois, j’ai rencontré une femme sur un site de rencontre répondant au nom de Karlene J. WILLIAMS, elle se dit manager dans un bureau DHL et elle habite à Lille en France. Tout à coup la relation amicale se transforme en relation amoureuse, un soir elle m’a demandé de l’exciter en restant nu devant mon ordinateur branché sur Skype, une chose que je fais par ignorance sans arrière-pensée, pourtant c’était un homme. Il a tout enregistré puis il commence à faire du chantage avec la vidéo, il dit qu’il va publier la vidéo sur You tube et envoyer le lien à tous mes amis sur face book y compris mes collègues de travail, mes supérieurs hiérarchiques, mes amis, mes parents ainsi que ma femme et mes enfants. Je me suis pris de panique, je vois déjà perdre toute ma personnalité que j’ai construite durant mes 42 ans. De plus, en Haïti quand on est enseignant et chrétien, même si on ne gagne pas beaucoup d’argent, on est connu de plusieurs générations et on est réputé honnête et sérieux. Il me demande de négocier la vidéo pour que ça reste seulement entre nous deux. Au début, il m’avait demandé 40000 dollars US. Après plusieurs négociations nous nous sommes mis d’accord sur la somme de 10000 dollars. En réalité de toute ma vie je n’avais jamais eu en ma possession une somme pareille. Je lui ai dit de m’attendre à la fin du mois car je ne sais pas encore où je peux trouver cet argent. Il me dit pas de problème mais il lui faut une garantie. J’ai dû lui envoyé 1500 dollars et après une semaine et demie, je lui ai envoyé le reste 8500 dollars. En fait je gagne, 9060 gourdes haïtiennes comme salaire mensuel, soit 144,96 dollars par mois. Pour envoyer cet argent j’ai dû contracter un prêt chez un usurier avec les papiers d’un terrain que mon père m’avait laissé, c’est tout ce que j’avais. Il m’avait demandé de lui envoyer la photo de la fiche de transfert, chose que je fais, malgré ça il continuait à me faire chanter avec la vidéo. Grace à une connaissance du nom Janssen Carolyn, parent d’élève à qui j’ai eu le courage de raconter mon histoire et qui est proche des services de renseignements du gouvernement Haïtien, on a fini ensemble par mettre la main sur cet escroc j’ai réussi à bénéficier d’un remboursement suivie des frais de dédommagement qui m’avait été arnaqué. Alors je suis ici juste dans le but de vous faire bénéficier de cette aide précieuse. Si vous êtes victime d’une arnaque sur internet, arnaque au sentiment, arnaque bancaire ou tout autre forme d’arnaque contacter le il saura vous aider à mettre la main sur votre escroc et engager la procédure de remboursement.
E‑mail : janssencarolyn439@gmail.com
Cordialement Douffet Arthur