Se développer aux Etats-Unis

Dossier : Le financement de l'innovationMagazine N°641 Janvier 2009
Par David-Alexandre BARANES (03)

Une PME fran­çaise sou­hai­tant se déve­lop­per sur le mar­ché amé­ri­cain peut à la fois trou­ver des sources de finan­ce­ment en France et aux États-Unis, auprès d’ac­teurs pri­vés et publics. Les finan­ce­ments publics sont sou­vent un très bon moyen de pré­pa­rer l’en­tre­prise à moindre coût pour son entrée sur le mar­ché amé­ri­cain et faci­li­ter ain­si l’ap­pel à fonds privés.

De par sa taille, ses res­sources humaines et finan­cières, et son goût pour l’in­no­va­tion et l’a­ven­ture entre­pre­neu­riale, le mar­ché amé­ri­cain reste un espace pri­mor­dial pour le déve­lop­pe­ment des PME inno­vantes, et cela reste encore vrai dans un contexte éco­no­mique dif­fi­cile. C’est un mar­ché très dyna­mique et exci­tant, mais qui peut s’a­vé­rer com­plexe, et demande de l’éner­gie ain­si que d’im­por­tantes res­sources financières.

REPÈRES
En France, le gou­ver­ne­ment est un inter­lo­cu­teur per­ti­nent pour le finan­ce­ment des PME à l’international. Il agit au tra­vers d’entités comme Oseo, éta­blis­se­ment public spé­cia­li­sé dans le sou­tien à l’innovation et à la crois­sance des PME, ou la Coface, agence des­ti­née à assu­rer en prio­ri­té les risques liés à l’exportation des entre­prises fran­çaises pour le compte de l’État.

L’ac­com­pa­gne­ment des PME inno­vantes à l’in­ter­na­tio­nal est au cœur de la réforme du dis­po­si­tif public d’aide à l’ex­port. C’est pour­quoi ces acteurs ren­forcent leurs liens au béné­fice des entre­prises afin d’of­frir de nou­veaux outils de finan­ce­ment et de garan­ties à l’ex­port (avances rem­bour­sables, prêts à taux pré­fé­ren­tiels, cré­dit d’im­pôt, assu­rance pros­pec­tion et autres).

Le réel déve­lop­pe­ment passe par le biais de solu­tions d’investissements locales

Ain­si Oseo a mis en place des outils de sub­ven­tions directes pour faci­li­ter la par­ti­ci­pa­tion des PME à des pro­jets col­la­bo­ra­tifs de R & D ou d’in­no­va­tion entre par­te­naires inter­na­tio­naux. Ce sys­tème » d’argent gra­tuit » pla­fon­né à 50 000 euros se tra­duit par la réa­li­sa­tion d’une étude de fai­sa­bi­li­té per­met­tant aux entre­prises tech­no­lo­giques inno­vantes de vali­der leur pro­duit sur le mar­ché amé­ri­cain tout en amor­çant l’é­van­gé­li­sa­tion de la tech­no­lo­gie auprès de déci­deurs clés.

La Coface, de son côté, peut avan­cer jus­qu’à 65 % du bud­get néces­saire à une PME fran­çaise pour déve­lop­per ses ventes à l’in­ter­na­tio­nal – 80 % dans le cas où l’en­tre­prise est recon­nue comme étant inno­vante. Le rem­bour­se­ment s’ef­fec­tue annuel­le­ment au pro­ra­ta des recettes d’ex­por­ta­tions enre­gis­trées par l’as­su­ré dans la zone prospectée.

Le projet américain

La source de finan­ce­ment la plus immé­diate pour amor­cer le déve­lop­pe­ment trans­at­lan­tique reste encore les finances propres de l’en­tre­prise fran­çaise, ou celles de ses action­naires his­to­riques. L’en­tre­prise peut ain­si réser­ver une par­tie de son tour de table à son pro­jet amé­ri­cain. La pari­té euro­dol­lars rend par­ti­cu­liè­re­ment inté­res­sante ces solu­tions de finan­ce­ment mais le réel déve­lop­pe­ment de la filiale passe sans conteste par le biais de solu­tions d’in­ves­tis­se­ments locales.

Des sub­ven­tions spécifiques
Il existe d’autres sub­ven­tions plus spé­ci­fiques : par exemple, dans le domaine des tech­no­lo­gies médi­cales, le NIH (Natio­nal Ins­ti­tute of Health) attri­bue des bourses en flux conti­nu, tout comme de nom­breuses fon­da­tions. Enfin, des pro­grammes de déve­lop­pe­ment éco­no­mique régio­naux inves­tissent direc­te­ment dans des entre­prises inno­vantes à fort potentiel.

À la recherche des grants

Le sol amé­ri­cain est lui aus­si fer­tile en sub­ven­tions (grants). Les PME inno­vantes ou de haute tech­no­lo­gie sont lar­ge­ment favo­ri­sées dans leur attri­bu­tion, notam­ment au tra­vers de pro­grammes tels que le SBIR (Small Busi­ness Inno­va­tion Research) ou le STTR (Small Busi­ness Tech­no­lo­gy Transfer).

Des partenaires locaux

Long et difficile
Les sources amé­ri­caines de sub­ven­tions ne per­mettent de récu­pé­rer que quelques cen­taines de mil­liers de dol­lars et les pro­ces­sus de sélec­tion peuvent s’a­vé­rer longs (de quelques mois à un an) et très com­pé­ti­tifs (en moyenne 15 % de réussite).

L’oc­troi de ces sub­ven­tions est réser­vé aux entre­prises de droit amé­ri­cain (plus de 50 % du capi­tal doit être déte­nu par des action­naires amé­ri­cains), mais la PME fran­çaise peut deman­der à ses par­te­naires locaux de faire acte de can­di­da­ture à sa place : ain­si le dépar­te­ment radio­lo­gique d’un hôpi­tal inté­res­sé par l’ac­qui­si­tion d’un nou­veau scan­ner pro­duit par une PME fran­çaise peut contac­ter direc­te­ment les dif­fé­rentes sources de sub­ven­tions pour finan­cer l’a­dap­ta­tion du pro­duit fran­çais dans son envi­ron­ne­ment amé­ri­cain. L’en­tre­prise peut aus­si rétro­cé­der 50 % des parts de sa filiale amé­ri­caine à un par­te­naire local (si et seule­ment s’il s’a­vère que cela soit ali­gné avec ses intérêts).

S’intégrer à la communauté d’affaires

Les sources de finan­ce­ment pri­vées amé­ri­caines res­tent donc le plus impor­tant levier au déve­lop­pe­ment de l’en­tre­prise à grande échelle sur le ter­ri­toire nord-amé­ri­cain. Pour cela il est impé­ra­tif que l’en­tre­prise fran­çaise soit pro­fon­dé­ment inté­grée à la com­mu­nau­té d’af­faires amé­ri­caine, et mette à pro­fit le car­net d’a­dresses de busi­ness angels ou » capi­tal-ris­queurs » locaux pour le recru­te­ment local ou l’i­den­ti­fi­ca­tion et l’in­tro­duc­tion auprès de clients ou de distributeurs.

À noter cepen­dant que le capi­tal-risque n’est que la par­tie visible de l’i­ce­berg et que de nom­breuses autres options de finan­ce­ment existent sur le mar­ché amé­ri­cain, qui ne peuvent être détaillées ici, mais qui per­mettent de lever des capi­taux impor­tants y com­pris dans le contexte actuel.

Commentaire

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CLAUDE POULARDrépondre
7 octobre 2012 à 10 h 25 min

DEMANDE D’AIDE ET DE MISE EN RELATIONS AVEC LES PERSONNESADEQUAT
Objet : Recherche d’un réseau de dis­tri­bu­tion d’ar­ticles de mode (toutes, car je vends ma marque aus­si bien dans des maga­sins de styles sport/sportswear, urban, out­door, street­wear et PAP Fémi­nin, car « Air­mas­ter » se veut être un « life­style » avant tout) voir de cos­mé­tiques (par­fums + déodo­rants) au CANADA‑U.S.A./International :
Concer­nant mon concept de marque inno­vant Air­mas­ter en tex­tiles et de chaus­sures, pro­jet très mar­ke­ting avec le finan­ce­ment adé­quat ou sous la forme d’un contrat de licence d’ex­ploi­ta­tion, pour un pro­jet à très forte valeur ajou­tée pour le distributeur…
(Avec une rému­né­ra­tion très forte, mais exclu­si­ve­ment, su le C.A. obte­nu, donc men­suel­le­ment ou tri­mes­triel­le­ment sur toutes les années du contrat, dans le cadre dans par­te­na­riat en contrat de « licensing »)

Mon­sieur l” expert en com­merce, distribution/licensing aux USA/International,

J’ai dépo­sé ma marque/concept, en France/Europe, USA et sur une bonne par­tie de l’A­sie (dont la Chine)…, et à tout hazard car vous sem­blez être un Homme d’ex­pé­rience (source contact : http://www.linkedin.com/in/djameltoubrinet) et de réseaux, notam­ment en DISTRUBION/« LICENSING » :

Je suis Claude Pou­lard, je suis ex-ensei­gnant, entre­pre­neur Français/fondateur du pro­jet « Air­mas­ter » (en Fran­çais : le « Maître des Airs »). Je vous contact concer­nant la dis­tri­bu­tion de mon concept dans tout l’Oc­ci­dent, comme en Orient-Asie, avec deux pos­si­bi­li­tés selon votre convenance :
– un contrat de licence d’ex­ploi­ta­tion (même avec un Royal­ties PLUS QUE SYMBOLIQUE pour mon entre­prise (au lieu des 16% habi­tuel du sec­teur, mais le plus rapi­de­ment possible).
– un réseau de dis­tri­bu­tion, avec le finan­ce­ment ou inves­tis­seur adéquat.

Parce que j’ai conçu mon pro­jet à la hau­teur de mon Ambi­tion, volon­tai­re­ment sur un thème où je n’ai aucune concur­rence directe au niveau mon­dial, aus­si bien pour les per­sonnes d’o­ri­gines Occi­den­tale, Orien­tale et Asiatique.

L’ob­jec­tif de mon concept « Air­mas­ter » est de révo­lu­tion­ner d” où mon expres­sion et le nom de mon site web : « Air­mas­ter New », que l’on peut tra­duire comme : « Concep­teur d’un nou­vel Air… ») le desi­gn, comme la mode pour ne pas être qu’une marque par­mi tant d’autres :
« Air­mas­ter » veut être syno­nyme de l” »Air dra­gon », donc d’un état d’esprit…

Mon emblème est un logo mar­ke­ting, qui génère les valeurs iden­ti­daires, comme :

- la force, l’in­vul­né­ra­bi­li­té, mythe & légende, la puis­sance, le pou­voir, la rébel­lion, le rêve, l’as­pect sportif/athlétique, etc…

Mon logo se veut être le sym­bole des tra­di­tions, des cultures du thème mytique du dra­gon qui fait « tou­jours rêver, notam­ment par son mys­tère » et pas seule­ment pour la tota­li­té des Arts Mar­tiaux, en somme c’est un « LIFESTYLE »…

Mon pro­jet fonc­tionne très bien de « A à Z » mais à petite échelle car je me suis impro­vi­sé éga­le­ment dis­tri­bu­teur, d’où mon contact :

Je m’oc­cupe de toutes les étapes suivantes :

- Je suis le styliste/créateur et desi­gner autodidacte.
– Je fais de l’import/export de mes pro­duits par le biais de nom­breux par­te­naires en sour­cings en Amé­rique cen­trale, Asie, Afrique du Nord et France, selon les clients et les produits.
– Je com­mer­cia­lise mon concept/produits fait par et pour les jeunes et très jeunes, avec réap­pro­vi­sion­ne­ment très régu­lier sur toute la « French Rivie­ra » et une bonne par­tie de la médi­ter­ra­née Fran­çaise, de styles sports­wear, urban, out­door, street­wear et même en PAP Fémi­nin, ce qui démontre que mon concept est adap­table ou « passe partout »…

Mon pro­jet a une voca­tion inter­na­tio­nale, donc je vous laisse le choix du mar­ché et du dis­tri­bu­teur si vous pen­sez pou­voir le com­mer­cia­li­ser. Car le savoir-faire Fran­çais en termes de mode et éga­le­ment de desi­gn sont recon­nu aux quatre coins du monde…

Voi­là où j’en suis, donc dans la phase finale, celle d’une dis­tri­bu­tion mas­sive d” »Air­mas­ter » :
Je recherche une com­mer­cia­li­sa­tion mas­sive de mon concept/produits, si pos­sible sous la forme d” un contrat en licence d’exploitation.

Mon­sieur l” expert en com­merce, distribution/licensing, aux USA/International avec le par­te­naire adé­quat, à votre entière dis­po­si­tion pour cet objectif.

Bien cor­dia­le­ment,

Claude Pou­lard
+33 (0)6 77 22 26 01 (joi­gnable 7/7 pour un tel projet)
Airdragon@Airmasternew.com
http://WWW.AIRMASTERNEW.COM (en 7 langues)
http://airmasterdragon.wix.com/airmasterdragon

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PS : Pour infor­ma­tion, voi­ci ci-joint les débuts du numéro1 Fran­çais en sport/sportswear (source « Capi­tal sur M6 ») : http://www.dailymotion.com/video/x227uh_malamine-kone-airness‑1–2_news :
Avec plu­sieurs cen­taines de mil­lions de CA/An (avec 13 licences) en 2011. En sachant que je suis réel­le­ment la seule marque au niveau mon­dial sur le mar­ché de la Mode et du Desi­gn, avec comme emblème le « Dragon »…

VOUS AVEZ CARTE BLANCHE, POUR LE BOUCHE A OREILLE DE MON CONCEPT…

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