Se transformer ou mourir
L’apparition des start-up rendrait-elle les grandes entreprises soudainement obsolètes ou mortelles ? Dans Se transformer ou mourir, Jean-Louis Beffa livre son analyse, centrée sur le numérique, à l’usage des dirigeants des grandes entreprises et des responsables politiques.
Expliquant ce qu’est une start-up, l’auteur se concentre sur celles qui créent un modèle radicalement nouveau, en particulier dans le monde digital, et décortique les mécanismes de la révolution numérique.
Il montre le rôle central des « plateformes » qui créent une relation totalement nouvelle avec le client, placé « au centre ». Il définit la menace la plus aiguë : les entreprises leaders sont particulièrement exposées à la concurrence des licornes qui conservent l’agilité et l’attractivité des start-up. Il sonne le tocsin et appelle à faire du digital un véritable dopant.
Comme toute transformation, il s’agit d’un art d’exécution, exigeant vision de l’avenir, pilotage fin et engagement total. Il s’agira de bâtir les plateformes et les « lacs de données » qui sont la nouvelle matière première.
S’appuyer sur un réseau de start-up dans une relation gagnant-gagnant constitue un atout. Face au risque d’éviction de l’Europe, Jean-Louis Beffa en appelle à un sursaut sans naïveté avec un plan d’action en trois volets (régulation, fiscalité, recherche publique) qui passera d’abord par un ambitieux projet franco-allemand.
En France, les moyens alloués au capital-risque doivent fortement augmenter.