Sept ans de succès auprès des élèves internationaux
Aide et ouverture culturelle
Un véritable intérêt pour l’AX
Pour l’importance accordée au réseau des anciens et à l’AX nous avons classé les réponses des filleuls en 2 catégories, ceux qui ont quitté l’École (2004−2007) et ceux qui y sont encore (2008- 2011).
Aide et ouverture culturelle
Un véritable intérêt pour l’AX
Pour l’importance accordée au réseau des anciens et à l’AX nous avons classé les réponses des filleuls en 2 catégories, ceux qui ont quitté l’École (2004−2007) et ceux qui y sont encore (2008- 2011).
Les premiers sont 69% à compter sur le réseau des X pour leurs activités professionnelles et 56 % à se déclarer membres cotisants de l’AX. Pour les seconds, ces chiffres s’établissent à 91 % et 85%.
L’enquête a été réalisée en octobre 2012 par Internet, grâce au site Polytechnique.org, auprès de tous les filleuls et parrains dont nous connaissions une adresse électronique. Le taux de réponse a été de 28% pour les filleuls et de 29 % pour les parrains, ce qui représente 33% des binômes du fait des parrainages multiples. Nous avons posé les mêmes questions aux filleuls et aux parrains sur ce que le parrainage a pu apporter au filleul, et la comparaison des réponses ne manque pas d’intérêt.
Pour 80 % des parrains, le parrainage a apporté une ouverture vers une autre culture. Dans 85% des cas, conjoint ou famille se sont impliqués dans le parrainage. Enfin, pour 88 %, le parrainage a été une expérience humaine enrichissante.
Disponibilité et initiative
Qu’est-ce qui aurait pu mieux fonctionner dans les binômes ? C’est la question que nous avons posée à la fois aux filleuls et aux parrains, et le double éclairage des réponses montre que chacun se juge plus sévèrement qu’il ne juge son partenaire, qu’il s’agisse du filleul ou du parrain.
Le parrainage apporte une ouverture vers une autre culture
Plus de 60 % des filleuls estiment tout à fait satisfaisante la disponibilité de leurs parrains, alors que ces derniers ne sont qu’un peu plus de 40% à trouver qu’ils ont été très disponibles. Inversement, 40 % des filleuls estiment très satisfaisants leur propre niveau de curiosité et d’initiative, alors que chez les parrains cette estimation s’élève à 50 %.
Ces avis mettent en évidence deux points sur lesquels il faut rester vigilants : la disponibilité des parrains et la timidité de certains filleuls. Un troisième point a été révélé par les réponses aux questions ouvertes : il s’agit de l’intérêt limité de quelques filleuls pour le parrainage.
Plus de 500 élèves parrainés
Depuis 2005, 507 élèves ont été parrainés par 394 Anciens. Parmi ces derniers, plusieurs en redemandent puisque 20 % d’entre eux sont récidivistes, dont trois en sont à leur cinquième filleul cette année.
Ajoutons que plusieurs filleuls ont déjà parrainé des jeunes camarades depuis leur sortie de l’École. Les pays les plus représentés par les filleuls sont la Chine (29 %) et le Brésil (16 %), puis l’Union européenne (10 %, avec, par ordre décroissant, la Roumanie, l’Espagne, l’Allemagne et l’Italie).
L’attrait de la France
Les internationaux des promotions 2004–2007 sont à 54% en activité en France, à 16 % dans leur pays, et à 25% dans d’autres pays.
En comparaison, les promotions 2008–2011 ont l’intention de rester en France pour 38%, de rentrer dans leur pays pour 36% et d’émigrer ailleurs pour 26%.
Parmi les parrains qui ont répondu, 73 % ont parlé de leur expérience à des camarades et 76 % d’entre eux comptent renouveler l’opération. 90% des filleuls ont l’intention de devenir eux-mêmes parrains dans les prochaines années.
Des réponses qui nous encouragent à continuer l’opération avec enthousiasme.
Des témoignages qui nous font progresser
Chaque participant a pu faire part de ses commentaires sur le parrainage à travers plusieurs questions ouvertes.
Si quelques déconvenues sont mentionnées, ces témoignages montrent l’implication forte des anciens qui se sont occupés de leurs filleuls.
Ils permettent aussi de comprendre le moindre enthousiasme de certains filleuls qui sont déjà bien intégrés à la vie française. Cette dernière observation nous amènera à informer les élèves 2012 et leurs successeurs que le parrainage n’est pas obligatoire, et que, pour eux aussi, il s’agit d’un véritable engagement à ne pas prendre à la légère.
De belles expériences
Si certains ont peu vu leurs parrains (« Je n’ai vu mon parrain qu’une seule fois. Dommage » ou « Je n’ai jamais vu mon parrain après la première rencontre officielle à la maison des X, car il est toujours occupé »), la plupart ont été enchantés : « Mon parrain était extraordinaire ! » « Cela a été une très bonne expérience pour moi, une façon de découvrir la vie des polytechniciens quand j’étais à l’École et de compter sur deux nouvelles familles françaises qui m’ont beaucoup apporté pendant mon séjour. »
La suggestion a été faite à plusieurs reprises d’organiser une rencontre en cours d’année pour les filleuls et parrains qui le souhaitent, au-delà du repas du début de parrainage organisé par l’AX. Le comité du parrainage va se pencher sur la question pour une première expérience en 2013.
Quant aux parrains, rares sont ceux qui regrettent la réserve de leur filleul : « Le filleul ne semblait pas réellement intéressé, les tentatives d’organiser un simple déjeuner en famille chez nous ont tourné court du fait du filleul (annulations de dernière minute), je n’ai pas insisté. »
Ce qui les amène à proposer « d’encourager les filleuls à prendre l’initiative d’envoyer des mails, sans craindre de déranger », encouragement qui pourrait être soutenu par d’anciens filleuls.
La majorité a manifesté sa très grande satisfaction : « Une grande joie que de parrainer notre filleul chinois qui vient passer un dimanche par mois environ à la maison et quelques escapades familiales.
Tant pour lui, je crois, qui vit loin de toute famille que pour ma famille qui effectivement découvre la « vraie vie » chinoise. Plus qu’un parrainage institutionnel, c’est vraiment devenu une relation personnelle d’amitié entre lui et nous. Nous avons eu énormément de chance de rencontrer ce jeune ! »
Certains évoquent également l’implication de leur famille : « Les liens sont très forts entre mon filleul et ma famille, aussi bien avec ma femme et moi que directement avec mes enfants. Je pense d’ailleurs que le fait d’avoir des enfants de la même tranche d’âge que le filleul contribue largement à la réussite du parrainage. C’est bien sûr aussi une affaire de personnalités, et pour nous, filleul et famille, c’est vraiment une réussite. »