Servir l’intérêt général

Dossier : ÉditorialMagazine N°724 Avril 2017
Par Bruno ANGLES (84)

En cette période d’élections l’AX redit son enga­ge­ment à peser dans le débat public. Le rôle pre­mier de l’École est de for­mer une élite scien­ti­fique au ser­vice de la nation et il est donc natu­rel que les poly­tech­ni­ciens par­ti­cipent à la réflexion poli­tique du pays.

À l’heure où vous lirez ces lignes, nous serons à quelques jours du pre­mier tour de l’élection pré­si­den­tielle. Le 23 avril ouvri­ra une séquence de quatre tours de scru­tin au terme de laquelle notre pays aura un nou­veau pré­sident de la Répu­blique, un nou­veau gou­ver­ne­ment et une nou­velle Assem­blée nationale. 

Comme vous le savez, le ren­for­ce­ment de la contri­bu­tion des poly­tech­ni­ciens au débat public est un des axes stra­té­giques de l’AX. Les deux pre­miers col­loques orga­ni­sés au palais d’Iéna y ont contri­bué et nous y orga­ni­se­rons un troi­sième col­loque le 30 novembre prochain. 

Le groupe X‑Sursaut orga­nise régu­liè­re­ment des débats de très haut niveau. Plu­sieurs de nos cama­rades émi­nents ont publié récem­ment des livres pour appor­ter leur pierre au débat présidentiel. 

Par­mi eux figure Lio­nel Sto­le­ru, bru­ta­le­ment dis­pa­ru en fin d’année der­nière et auquel ce numé­ro rend hom­mage. Lio­nel, cha­cun le sait, avait fon­dé les petits-déjeu­ners poly­tech­ni­ciens, avant d’en assu­rer la péren­ni­té en les trans­met­tant à l’AX. Nous aurons d’ailleurs le plai­sir d’organiser, le 18 avril, un petit-déjeu­ner poly­tech­ni­cien avec Jean-Yves Le Drian. 

Le dos­sier de ce numé­ro est par ailleurs pré­fa­cé par Fran­çois Vil­le­roy de Gal­hau. Son par­cours illustre par­fai­te­ment le fait que la for­ma­tion poly­tech­ni­cienne pré­pare à exer­cer des res­pon­sa­bi­li­tés de très haut niveau à la fois dans le public et dans le pri­vé et que les allers-retours sont sources de richesse à la fois pour les indi­vi­dus et pour leurs employeurs. 

Je forme le vœu que, quel que soit le résul­tat des élec­tions à venir, les poly­tech­ni­ciens soient nom­breux à s’engager, sous des formes mul­tiples et variées, au ser­vice de l’intérêt général. 

Notre for­ma­tion nous y a bien pré­pa­rés… et elle nous y oblige. 

Commentaire

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URVOY Patricerépondre
14 avril 2017 à 11 h 59 min

Edi­to­rial Bru­no ANGLES
C’est la rai­son pour laquelle j’ai démis­sion­né de l’AX car cela viole les statuts !

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