Setics group : une croissance qui se poursuit et se confirme en France et dans le monde !

Au cours des deux der­nières décen­nies, Setics a soli­di­fié sa place d’acteur incon­tour­nable dans le domaine des infra­struc­tures et des ser­vices numé­riques. Aujourd’hui, l’entreprise pour­suit son déve­lop­pe­ment, diver­si­fie ses acti­vi­tés et accé­lère son déve­lop­pe­ment à l’international. Mathieu Schmitt, direc­teur géné­ral de Setics Group nous en dit plus dans cet entre­tien. 

Dans le monde des infrastructures du numérique, Setics est une success story technique et humaine. Comment votre entreprise s’est-elle développée au cours des deux dernières décennies ?

Dans un contexte mar­qué par une poli­tique natio­nale d’aménagement numé­rique ambi­tieuse, Setics a fait par­tie des prin­ci­paux acteurs qui ont contri­bué au déploie­ment de la fibre, notam­ment FTTH, sur l’ensemble du territoire.

Entre­prise d’ingénieurs, dont les prin­ci­paux métiers sont le conseil tech­nique et stra­té­gique, les études ain­si que l’ingénierie, Setics accom­pagne tous les acteurs de l’écosystème, qu’ils soient publics (col­lec­ti­vi­tés, ins­ti­tu­tions) ou pri­vés (opé­ra­teurs, amé­na­geurs, acteurs finan­ciers) à chaque étape de leurs pro­jets d’infrastructures numé­riques, en par­ti­cu­lier FTTH mais éga­le­ment tech­no­lo­gies sans fil/mobiles, des data­cen­ters, des réseaux IoT…

Nos 70 col­la­bo­ra­teurs se mobi­lisent au quo­ti­dien pour les conseiller et les accom­pa­gner dans leur réflexion stra­té­gique et la struc­tu­ra­tion de leur pro­jet, la réa­li­sa­tion des études de fai­sa­bi­li­té, la concep­tion, puis le sui­vi des déploie­ments des réseaux, mais éga­le­ment l’exploitation et la com­mer­cia­li­sa­tion de ces réseaux.

Mais Setics, c’est aussi une entreprise qui développe des logiciels métiers…

En effet ! En capi­ta­li­sant sur notre fine connais­sance du monde des infra­struc­tures numé­riques, nous avons déve­lop­pé le logi­ciel Setics Sttar il y a déjà plus de 10 ans ! 

Setics Sttar est une solu­tion de pla­ni­fi­ca­tion et d’automatisation de la concep­tion des réseaux de fibre optique. Il per­met de réduire le temps pas­sé sur les phases d’études et de concep­tion, d’optimiser les coûts de déploie­ment, mais aus­si d’évaluer les quan­ti­tés de maté­riel et d’équipements néces­saires. Et les résul­tats sont là : notre logi­ciel per­met un gain de temps de près de 80 % et des éco­no­mies pou­vant aller jusqu’à 40 % sur cer­tains pro­jets. En inté­grant diverses don­nées et tenant compte des règles d’ingénierie, Setics Sttar génère auto­ma­ti­que­ment un modèle com­plet du réseau à construire. Les entre­prises res­pon­sables de l’installation n’ont ensuite qu’à suivre les ins­truc­tions détaillées four­nies par le logi­ciel pour déployer les réseaux de manière effi­cace et conforme.

“En capitalisant sur notre fine connaissance du monde des infrastructures numériques, nous avons développé le logiciel Setics Sttar il y a déjà plus de 10 ans !”

Plus récem­ment, nous avons com­plé­té notre offre logi­cielle avec FiberS­tate, une pla­te­forme SaaS des­ti­née au sui­vi et au pilo­tage en temps réel des pro­jets de déploie­ment d’un réseau de fibre optique. 

Avec nos deux logi­ciels, nous cou­vrons donc tout le cycle de vie de ces infra­struc­tures : les phases amont de la vie d’un réseau avec Setics Sttar et les phases ulté­rieures avec FiberState.

Flexibles et faci­le­ment para­mé­trables, Setics Sttar et FiberS­tate sont aujourd’hui uti­li­sés dans le monde entier alors que le déploie­ment de la fibre optique s’accélère sur tous les continents. 

En parallèle, Setics s’est aussi développé à l’étranger. Quelles sont vos perspectives dans le monde aujourd’hui ?

Setics est implan­té en Alle­magne, au Royaume-Uni, au Maroc, et plus récem­ment aux États-Unis, un pays pour lequel nous avons de très fortes ambi­tions de déve­lop­pe­ment. D’ailleurs, nous avons plu­sieurs recru­te­ments en cours aux États-Unis pour struc­tu­rer et ren­for­cer cette nou­velle filiale.

“Setics est implanté en Allemagne, au Royaume-Uni, au Maroc, et plus récemment aux États-Unis, un pays pour lequel nous avons de très fortes ambitions de développement.”

À l’international, Setics valo­rise l’expérience et l’expertise acquises sur les pro­jets natio­naux, en par­ti­cu­lier de déploie­ment FTTH. Cette acti­vi­té repré­sente, aujourd’hui, un de nos prin­ci­paux relais de crois­sance à l’étranger. Nous inter­ve­nons ain­si dans 30 pays par­tout dans le monde, essen­tiel­le­ment en Europe (Royaume-Uni, Alle­magne, Dane­mark, Croa­tie, Grèce…) et en Amé­rique du Nord.

En 2023, Setics a aussi fait deux acquisitions dans une logique de diversification de ses activités à l’échelle nationale. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Nous avons en effet réa­li­sé l’acquisition de cabi­nets de conseil en réseaux et télé­com­mu­ni­ca­tions : Loop­grade basé en Île-de-France et Etic Consul­ting & Déve­lop­pe­ment basé à Toulouse.

Au-delà de l’accélération de son déve­lop­pe­ment à l’international, Setics a aus­si la volon­té forte de diver­si­fier ses acti­vi­tés et d’élargir son offre dans des domaines comme les solu­tions de sécu­ri­té et sûre­té, les com­mu­ni­ca­tions uni­fiées et col­la­bo­ra­tion, les réseaux pri­vés, le cloud ou encore l’hébergement…

Et actuellement, quels sont les chantiers qui vous mobilisent en France ?

Tout d’abord, nous accom­pa­gnons les pro­jets FTTH dans le déploie­ment des der­niers pour cent qui sont les plus dif­fi­ciles et coû­teux pour atteindre une cou­ver­ture à 100 %.

En paral­lèle, nous pre­nons part au chan­tier télé­com de la décen­nie de l’arrêt du réseau his­to­rique en cuivre qui a voca­tion à être rem­pla­cé à l’horizon 2030 par le réseau fibre. Setics connaît les pro­blé­ma­tiques et enjeux de la migra­tion tech­no­lo­gique à grande échelle. En effet, nous avons par exemple accom­pa­gné, lors de la décen­nie pré­cé­dente, la bas­cule de la télé­vi­sion ana­lo­gique à la télé­vi­sion numérique.

Par ailleurs, nous accom­pa­gnons aus­si nos clients sur la ques­tion de la qua­li­té, la péren­ni­sa­tion et la rési­lience des réseaux. Dans ce cadre, nous assis­tons plu­sieurs ter­ri­toires dans l’élaboration de leur sché­ma de rési­lience et la pla­ni­fi­ca­tion des actions cor­rec­tives ou d’ajustement sur les réseaux. 

Enfin, nous valo­ri­sons le patri­moine d’infrastructures déployées par nos clients en les accom­pa­gnant pour le déve­lop­pe­ment de ser­vices numériques.

Enfin, comme tous les secteurs d’activité, vous êtes aussi confrontés aux enjeux de la transition écologique et environnementale. Comment intégrez-vous ces dimensions chez Setics ?

En début d’année, nous avons mis­sion­né un cabi­net pour réa­li­ser un audit RSE glo­bal de la socié­té. Paral­lè­le­ment, nous avons éga­le­ment entre­pris la réa­li­sa­tion de notre bilan car­bone. L’objectif est d’établir un état des lieux pré­cis afin de défi­nir notre tra­jec­toire en matière de RSE et de décarbonation.

En paral­lèle, nous par­ti­ci­pons aux diverses com­mis­sions et ins­tances de la filière sur ces sujets et enjeux. Enfin, nous inté­grons ces enjeux dans nos offres. Par exemple, nous avons aus­si fait évo­luer notre logi­ciel Setics Sttar afin de per­mettre aux uti­li­sa­teurs d’évaluer et d’optimiser l’impact car­bone (CO₂) de la mise en œuvre du réseau FTTH dès la phase de conception. 

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