Shavas
Shavas est le troisième roman de Bernard Denis-Laroque (67), après L’Ambassadeur et Wouristok.
Une œuvre de fiction, mais jusqu’où ?
Une docteure en physique nucléaire rédige une thèse d’archéologie sur le site précolombien de Nazca (Pérou) et réécrit son histoire. Thèse immédiatement confisquée par la DGSE : enjeu de sécurité nationale ! Car elle montre que le site n’est pas ce que l’on croit. Elle y voit un passé lointain où existait une réelle connaissance nucléaire. Puis elle élargit ses conclusions à d’autres sites préhistoriques (Gizeh, Mycènes, Troie, les Grecs, Rome…), sites de mêmes caractéristiques où des « prêtresses-du-feu » devaient, sans doute, contrôler des réactions nucléaires !
Une journaliste, de son côté, découvre des activités clandestines en Argentine : une usine d’eau lourde, censée être à l’arrêt, qui produit un sous-marin nucléaire… Elle se lance alors, ayant lu la fameuse thèse, dans la recherche et l’analyse des preuves matérielles (tablettes gravées ou autres).
Une ville de la région parisienne voit son équilibre, fondé sur le contrôle du trafic de drogue, remis en cause. Des personnages douteux offrent de rétablir la paix en échange du marché. D’abord là, puis dans d’autres municipalités dépassées par leur quartier difficile.
La réalité est plus grave et c’est en utilisant cette science du contrôle de l’énergie nucléaire (méthode des alchimistes dans la préparation de la « pierre philosophale ») volée à Nazca que ce groupe douteux veut conquérir le pouvoir.
On suit les acteurs dans leur quête : la recherche des preuves, leur déchiffrage. Des rebondissements à tout moment. Des courses poursuites, des heurts. Une histoire alerte et plaisante.
Une question reste pourtant sans réponse : si cette connaissance existait à Nazca, d’où venait-elle ?