Trois témoignages de camarades
Partager et informer
Dès qu’un heureux hasard m’en a fait connaître l’existence, il y a deux ans, j’ai adhéré au groupe X‑Mer.
J’ai en effet exercé d’importantes responsabilités [Jean Chapon a été secrétaire général de la Marine marchande, NDLR] dans le domaine maritime (transport, pêche, protection du milieu marin) pendant toute ma carrière au service de l’État et mes dix années auprès d’Elf Aquitaine (Total), et même depuis que je suis retraité.
Je sais donc que la mer est un important gisement de richesses pour la France : vecteur de transport, flore et faune, ressources énergétiques et minérales, élément du cadre de vie littoral.
C’est un milieu puissant, capable de violences, mais fragilisé localement par des erreurs humaines. D’où l’intérêt de toujours en savoir plus sur la mer et de faire partager ses connaissances et son expérience avec ceux qui y exercent ou ont exercé leur activité, et d’informer largement le public.
Tel est bien le rôle du groupe X‑Mer qu’il faut faire davantage connaître et que les anciens X doivent rejoindre de plus en plus nombreux.
Jean Chapon (48)
Un espace à conquérir
Je suis un membre lointain du groupe, depuis Nouméa où, au sein du Secrétariat général de la Communauté du Pacifique, je coordonne un projet financé par le Fonds européen de développement, visant à développer des démarches de gestion intégrée des zones côtières dans les pays et territoires d’outremer européens, et à renforcer leur ancrage dans la région.
Être membre d’X‑Mer c’est, où que l’on soit, faire partie de cette communauté des amoureux de la mer et des océans. C’est rester au fait des avancées et des réflexions, c’est rester proche de ceux qui partagent une passion, la vivent ensemble, partagent leurs expériences.
Préserver cet environnement précieux tout en l’exploitant, voilà un enjeu de taille pour le XXIe siècle : la mer a tant de richesses à offrir qu’elle constitue un espace encore à conquérir mais déjà en danger. La politique maritime intégrée est encore un concept naissant et dans mon désir de contribuer à le développer et le faire vivre, je m’enrichis, aux plans personnel et professionnel, d’appartenir à ce groupe.
À lire : www.fao.org/news/story/en/item/224779/icode/
Delphine Leguerrier (96)
Nourrir sa passion
Être membre d’X‑Mer, c’est d’abord avoir un accès privilégié au foisonnement d’activités organisées par le groupe : du témoignage de capitaines d’industrie aux visites de ports, en passant par des tables rondes sur les énergies marines ou des conférences sur la voile de compétition, nos manifestations attestent de la curiosité des membres et de l’importance du fait maritime.
Qu’on ait ou non un lien professionnel avec la mer, chacun trouve au sein d’X‑Mer un événement pour nourrir sa passion.
Le remarquable esprit de camaraderie qui règne au sein du groupe, la qualité et la liberté des échanges font d’X‑Mer un lieu que l’on se plaît à fréquenter.
Être membre d’X‑Mer, c’est finalement appréhender les enjeux de la maritimisation, approcher ceux qui font l’actualité maritime, parmi lesquels nombre de camarades, et finir de se convaincre que le XXIe siècle sera certainement celui de la mer, comme le précédent a pu être celui de l’espace.
Hervé Grandjean (2002)