Un accord de coopération académique avec le Mexique

Dossier : ExpressionsMagazine N°659 Novembre 2010
Par Pauline SERRAZ

Le déve­lop­pe­ment inter­na­tio­nal se pour­suit par des accords avec de nom­breuses uni­ver­si­tés étran­gères. Par exemple, celui signé l’an der­nier avec l’Ins­ti­tu­to tec­no­lo­gi­co de estu­dios super­iores de Mon­ter­rey (ITESM) au Mexique.

Cinq étu­diants mexi­cains de l’I­TESM (Ins­ti­tu­to tec­no­lo­gi­co de estu­dios super­iores de Mon­ter­rey), l’un des meilleurs de son pays, ont été accueillis pour la pre­mière fois à l’É­cole dans le cadre du Pro­gramme d’é­change inter­na­tio­nal (PEI). Ce qui fait du Mexique le deuxième pays en nombre d’é­tu­diants repré­sen­tés cette année au sein du PEI. Ces cinq étu­diants pro­viennent des filières d’ex­cel­lence de l’I­TESM ; ils suivent les cours des années 2 et 3 du cycle ingé­nieur en phy­sique et en mécanique.

Voi­ci quelques témoignages.

Prestige d’abord

« J’ai été infor­mé du par­te­na­riat avec l’É­cole poly­tech­nique par le direc­teur du dépar­te­ment de phy­sique de l’I­TESM. Il m’a contac­té avec d’autres élèves de la filière de phy­sique ayant une connais­sance du fran­çais et de bonnes notes. Avant d’a­voir connais­sance de ce par­te­na­riat, j’a­vais envie d’é­tu­dier dans un pro­gramme d’é­change inter­na­tio­nal au sein d’une autre uni­ver­si­té, mais, le pres­tige inter­na­tio­nal de l’É­cole poly­tech­nique, l’oc­ca­sion de connaître la France et de suivre des cours scien­ti­fiques pour enri­chir ma for­ma­tion pro­fes­sion­nelle m’ont déci­dé à postuler. »

Fede­ri­co Jose Cardenas

Science, sport et culture

« L’ex­cel­lence qui carac­té­rise l’É­cole poly­tech­nique m’a inci­té à poser ma can­di­da­ture pour le pro­gramme d’échange.

Le cam­pus a une vie propre, enri­chie par l’o­ri­gi­na­li­té et le bon esprit des élèves

Il s’a­git d’une oppor­tu­ni­té sans équi­valent. Mon séjour a été très enri­chis­sant, aca­dé­mi­que­ment et per­son­nel­le­ment. J’ai été accueilli d’une manière très cha­leu­reuse et je n’ai eu donc aucun pro­blème pour m’a­dap­ter à la vie étudiante.

Le cam­pus, bien qu’é­loi­gné de la Capi­tale, a une vie propre, enri­chie par l’o­ri­gi­na­li­té et le bon esprit des élèves poly­tech­ni­ciens. Les cours sont assez sti­mu­lants, ce qui m’a fait beau­coup pro­gres­ser pen­dant ces mois. Les diverses options spor­tives et acti­vi­tés cultu­relles orga­ni­sées dans le cam­pus m’ont per­mis de pro­fi­ter au maxi­mum de mon expé­rience comme étu­diant d’échange. »

Alfre­do Parra

Niveau élevé et escalier raide

» J’é­tais moti­vé pour étu­dier avec les meilleurs pro­fes­seurs, pour tra­vailler avec les meilleurs étu­diants de France et d’Eu­rope, et pour venir à Paris.

Les cours sont dif­fi­ciles ici, je suis sur­pris par le niveau en mathé­ma­tiques des étu­diants de Poly­tech­nique. Les cours sont dif­fé­rents de ceux de mon uni­ver­si­té d’o­ri­gine : là-bas, on n’a pas de séances en amphithéâtres.

De plus, on peut avoir trois ou quatre cours scien­ti­fiques par jour. Je pré­fère l’emploi du temps d’i­ci qui com­porte un cours scien­ti­fique (deux au plus) par jour. J’ap­pré­cie la vie étu­diante. Je fais par­tie de l’é­quipe de nata­tion de l’É­cole. Les élèves de la sec­tion ont été très accueillants avec moi. Grâce à eux, je me suis adap­té rapi­de­ment à l’É­cole. Mal­gré la petite popu­la­tion d’é­tu­diants, les binets sont très nom­breux et diver­si­fiés, comme à l’ITESM.

Le cam­pus est très beau, il y a beau­coup d’es­paces verts. Les labo­ra­toires sont vrai­ment magni­fiques. En fait, le seul incon­vé­nient que je peux trou­ver sur le cam­pus est de mon­ter les esca­liers en arri­vant de Paris. »

Daniel Ruiz

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