Un été à Coppet
Les privilégiés qui ont assisté à la revue Barbe 58 n’ont pas oublié Un caprice de Sophie (livre réédité dernièrement par les éditions Cyrano, www.editions-cyrano.fr), aimable pièce de théâtre d’Erik Egnell, qui s’achevait sur l’air de l’hymne national par : « Pensons, pensons, qu’un prochain jour / Nous ne ferons plus rien !»
Cinquante et quelques années plus tard, notre camarade travaille toujours d’arrache-pied à son œuvre littéraire, oubliant qu’il pourrait savourer tranquillement sa retraite de diplomate. Il multiplie donc essais, romains et pièces de théâtre, avec un faible pour Napoléon.
C’est l’empereur, encore une fois, qui soutient la trame de son dernier roman, Un été à Coppet.
Dans son château de Coppet, sur les bords du lac Léman, Madame de Staël, fille de Necker, redécouvre les mérites de l’empereur en s’appuyant sur un mystérieux « manuscrit venu de Sainte-Hélène ». « J’ai, dit-elle, fait ce qui est sacrilège aux yeux d’un auteur, j’ai voulu tout de suite savoir la fin. »
Mais nous ne dévoilerons pas, bien sûr, comment s’achève cet été à Coppet. Au lecteur de le découvrir avec délices.