“Un modèle unique au monde”
« Nous accueillons dans l’enseignement du cycle polytechnicien environ 100 élèves internationaux, dont 30 ont fait leurs études préparatoires en France (les EV1, étrangers de la voie 1) et 70 ont fait leurs études à l’étranger (les EV2).
Christophe de Beauvais
Issu de l’Université, a soutenu une thèse en physique des solides à l’École normale supérieure. À l’origine chercheur, il alterne par la suite les séjours dans les laboratoires du CNRS et dans des ambassades de France comme attaché scientifique.
Au Caire, à Berlin, à Santiago du Chili ou à São Paulo, il s’imprègne de culture internationale, de coopération universitaire, de programmes croisés. En 2011, il entre à l’ENSTA ParisTech. Il rejoint l’École polytechnique en octobre 2012.
De son passage en Égypte, où il a dirigé l’Institut français d’archéologie orientale, il garde le goût des projets pharaoniques.
Il faut ajouter les masters, qui sont environ 200 (la moitié de l’effectif total). Enfin, 80 suivent des programmes de type non diplômant.
« Nous avons des accords avec 200 universités. Nous développons des relations plus étroites avec 15 partenaires stratégiques. Citons l’EPFL à Lausanne, la TUM à Munich, l’université Jiao Tong à Shanghai, l’université Columbia à New York ou encore Caltech à Los Angeles.
« Ces élèves internationaux acquièrent à l’X une formation d’excellence pluridisciplinaire, mais aussi une solide expérience des valeurs de l’École et de sa solidarité. »
Vers l’étranger
« De leur côté, environ 150 élèves polytechniciens français partent chaque année à l’étranger. « Près de 80% choisissent l’Angleterre ou les États-Unis. « Nous nous attachons à simplifier leur départ et nous les encourageons à choisir des destinations moins classiques mais riches en possibilités, telles que la Chine ou le Brésil.
« L’essentiel pour ces élèves est de compléter leur formation dans des universités de rang mondial et d’acquérir une connaissance d’un pays étranger en termes de culture, de langue, de manière de travailler, d’administration, etc.
Bref d’être à même, plus tard, d’embrasser un monde international avec ses différences et ses complexités. »
Les leaders de demain
« C’est dans ce creuset entre Français et étrangers que l’on retrouvera les leaders globaux de demain. C’est aussi cela qu’il faut encourager, ce modèle est unique au monde. »