Un monde en pleine mutation
On a reproché aux consultants leur arrogance ou leur faible utilité. Maintenant les évolutions des métiers du conseil s’élargissent à de nombreuses prestations intellectuelles et englobent sans cesse des champs nouveaux. C’est pourquoi ce secteur d’activité restera plus que jamais pourvoyeur d’emplois à de nombreux polytechniciens.
Voici quelques années que La Jaune et la Rouge n’avait plus consacré de dossier aux métiers du conseil. Pourtant ce secteur d’activité reste plus que jamais pourvoyeur d’emplois à de nombreux polytechniciens.
Des DRH comme Laurent Choain, fin observateur extérieur de notre population de « camarades », expliquent même très simplement pourquoi le secteur d’activité correspond aux motivations de nombre d’entre nous. Un article à lire absolument.
L’étude de cas reste un des fondamentaux du métier et ce numéro en donne un exemple à travers le transport aérien long-courrier low cost.
Mais le plus important aujourd’hui est de comprendre les évolutions des métiers du conseil qui, sous la pression des demandes des entreprises, s’élargissent à de nombreuses prestations intellectuelles et englobent sans cesse des champs nouveaux.
Les camarades cadres dirigeants dans les plus grands cabinets sont dans des positions privilégiées pour en témoigner car ils supervisent aujourd’hui des activités qu’ils n’avaient même pas imaginées il y a vingt ans quand ils ont rejoint leurs organisations.
On reproche souvent aux consultants leur arrogance ou leur faible utilité. À cette question, Laurent Quivogne, membre de XMP-Consult, répond de façon singulière : il nous explique que personne n’a besoin d’un consultant après avoir défendu sa conviction que le conseil est plus qu’une expertise technique.