Une bouffée d’air frais

Après trente-six ans pas­sés dans le sec­teur incroya­ble­ment por­teur des ser­vices infor­ma­tiques, j’ai déci­dé de consa­crer une part signi­fi­ca­tive de mon temps à inves­tir dans des « jeunes pousses ». Je suis donc deve­nu busi­ness angel, avec l’objectif d’investir de façon qua­si indus­trielle dans une ving­taine de star­tups sur un cycle d’une dizaine d’années, et de les accom­pa­gner en appor­tant ma modeste expé­rience par ma par­ti­ci­pa­tion dans leurs comi­tés stratégiques.

C’est un métier exal­tant ! La diver­si­té des sec­teurs et des idées est sans limite ; côtoyer ces jeunes entre­pre­neurs, vivre avec eux leurs suc­cès et leurs angoisses donne une bouf­fée d’air frais. Sans comp­ter le désir secret de tom­ber sur un futur Google ou Facebook !

Si chaque BA reste seul res­pon­sable de ses inves­tis­se­ments, l’appartenance à un réseau tel que celui des grandes écoles est essentielle.

Pas seule­ment pour l’accès aux nom­breux dos­siers. L’échange d’expérience et d’opinions, la capi­ta­li­sa­tion accu­mu­lée au fil des dif­fé­rents pro­jets per­mettent de réduire les risques qui res­tent mal­gré tout éle­vés. Mon bilan est pour l’instant posi­tif : 10 start-ups, aucune faillite, et quelques évo­lu­tions très prometteuses

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