Une vision opérationnelle et stratégique du restructuring

Dossier : Vie des entreprisesMagazine N°770 Décembre 2021
Par Éric de BETTIGNIES

Dans un contexte de crise et d’accélération des trans­for­ma­tions, le restruc­tu­ring ne suf­fit plus. Les entre­prises en dif­fi­cul­té doivent non seule­ment fran­chir le cap, mais Advan­cy accom­pagne aujourd’hui l’écosystème du redres­se­ment et du retour­ne­ment des entre­prises dans ce cadre. Expli­ca­tions d’Éric de Bet­ti­gnies, fon­da­teur et asso­cié d’Advancy.

Quel est le positionnement d’Advancy dans le monde du retournement et du redressement des entreprises ? 

Advan­cy est une des rares socié­tés de conseil à être membre de l’Association pour le Retour­ne­ment des Entre­prises (ARE). Nous sommes très pré­sents sur ce sec­teur et nous accom­pa­gnons ses dif­fé­rentes com­po­santes (avo­cats, admi­nis­tra­teurs judi­ciaires…) et ins­tances publiques (Comi­té inter­mi­nis­té­riel de restruc­tu­ra­tion indus­trielle…) et pri­vées (fonds d’investissement, de retournement…). 

Depuis plu­sieurs années, nous nous posi­tion­nons comme un acteur incon­tour­nable du conseil en stra­té­gie. Nous sommes recon­nus pour notre double approche qui com­bine le volet opé­ra­tion­nel, avec une capa­ci­té à aller sur le ter­rain pour mieux cer­ner et com­prendre les dif­fi­cul­tés et forces des entre­prises en dif­fi­cul­té, à une vision stra­té­gique pour leur per­mettre le rebond. 

Et c’est là que réside notre prin­ci­pale carac­té­ris­tique et force : nous allons au-delà des dif­fi­cul­tés pour appré­hen­der les pro­blèmes de fond struc­tu­rels non-réso­lus et en trai­ter les causes tout en don­nant les moyens aux entre­prises de se pré­pa­rer au monde de demain. 

Depuis le début de la pandémie, sur quels sujets et problématiques avez-vous été sollicités ? 

Avec près de 140 mil­liards d’euros de PGE et un plan de relance de 100 mil­liards d’euros, le nombre d’entreprises en retour­ne­ment est his­to­ri­que­ment bas. Dans ce contexte, nous avons été notam­ment consul­tés sur des entre­prises qui ont béné­fi­cié de ces dis­po­si­tifs d’aide obte­nus suite à la sou­mis­sion d’un plan et qui aujourd’hui ne sont plus en phase avec ce plan. Nous inter­ve­nons pour com­prendre ce qui a pu impac­ter la bonne tenue du plan et avoir une vision claire de la véri­table situa­tion de la société. 

Au-delà nous accom­pa­gnons des entre­prises qui opèrent dans des sec­teurs qui ont été for­te­ment impac­tés par la crise et qui doivent s’adapter, voire réin­ven­ter leur modèle.

“Chez Advancy, le restructuring ne se résume pas à traiter et solutionner les problématiques du passé, mais d’accompagner les entreprises dans l’identification de leurs besoins et de leurs axes d’amélioration pour franchir ce cap. Et c’est cette double capacité qu’apprécient non seulement les dirigeants de ces entreprises, mais aussi les acteurs de l’écosystème de restructuring.”

Au sein d’un même sec­teur, la crise a créé de grandes dis­pa­ri­tés. Pre­nons le cas du sec­teur du tou­risme. Avec les res­tric­tions de dépla­ce­ment, les acteurs locaux, comme l’hôtellerie en plein air, en capa­ci­té d’accueillir des vacan­ciers fran­çais ont connu une aug­men­ta­tion de leur chiffre d’affaires par rap­port aux années pré­cé­dentes. Inver­se­ment, les acteurs dont le chiffre d’affaires dépend de l’affluence de la clien­tèle inter­na­tio­nale ont dû faire face à une baisse de leur chiffre d’affaires et de leur activité. 

On retrouve aus­si cette dis­pa­ri­té dans le monde du retail. Les entre­prises qui avaient lan­cé leur digi­ta­li­sa­tion en déployant les pro­ces­sus, les outils et la logis­tique néces­saires ont pu capi­ta­li­ser sur la crise pour accé­lé­rer leur trans­for­ma­tion digi­tale et déployer plus rapi­de­ment le e‑commerce ou encore le click & col­lect, qui pour cer­taines entre­prises est pas­sé de 15 % avant la pan­dé­mie à plus de 50 % aujourd’hui. 

Néan­moins, avec l’arrêt annon­cé des dis­po­si­tifs gou­ver­ne­men­taux, nous nous atten­dons tou­te­fois à une hausse des restructurations. 

Comment résumeriez-vous la valeur ajoutée de l’accompagnement d’un acteur comme Advancy ?

Seul ¼ des équipes d’Advancy est dédié à l’activité du retour­ne­ment et du redres­se­ment des entre­prises en dif­fi­cul­té. Les ¾ res­tant anti­cipent les ten­dances qui feront le monde de demain. 

La force d’Advancy est jus­te­ment cette capa­ci­té à trai­ter les dif­fi­cul­tés des entre­prises sur le court terme, mais éga­le­ment de les aider à se pro­je­ter sur le moyen et long terme pour renouer avec la crois­sance et le déve­lop­pe­ment, mais aus­si pour inté­grer les nou­veaux enjeux que sont la trans­for­ma­tion digi­tale, le déve­lop­pe­ment durable, la tran­si­tion éner­gé­tique et éco­lo­gique, la mon­dia­li­sa­tion afin d’être en phase avec le monde dans lequel elles vont devoir se développer. 

En effet, chez Advan­cy, le restruc­tu­ring ne se résume pas à trai­ter et solu­tion­ner les pro­blé­ma­tiques du pas­sé, mais d’accompagner les entre­prises dans l’identification de leurs besoins et de leurs axes d’amélioration pour fran­chir ce cap. Et c’est cette double capa­ci­té qu’apprécient non seule­ment les diri­geants de ces entre­prises, mais aus­si les acteurs de l’écosystème de restruc­tu­ring, comme les avo­cats, les admi­nis­tra­teurs judicaires…


En bref

  • Plus de 2000 pro­jets réa­li­sés depuis 1999
  • 10 bureaux dans le monde
  • 100 % de clients régu­liers et ges­tion la plus stricte du mar­ché de la non concur­rence dans chaque sec­teur d’activité

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