Vendre l’ingénieur à la française

Dossier : X-USA-Canada : un réseau d’éliteMagazine N°678 Octobre 2012

En 2000, Les outils déve­lop­pés par polytechnique.org com­men­çaient à être plei­ne­ment opé­ra­tion­nels et per­met­taient dès lors, sans avoir besoin de mobi­li­ser des moyens finan­ciers, de déve­lop­per un réseau au ser­vice de nos cama­rades rési­dant sur les cinq continents.

L’Asie fut le pre­mier, l’Amérique du Nord devait logi­que­ment suivre. L’année sui­vante, la réunion du groupe X‑Internet, après avoir ana­ly­sé le démar­rage d’X‑Asie, a tra­vaillé sur le déve­lop­pe­ment du réseau des X en Amé­rique du Nord et tout natu­rel­le­ment pen­sé à Jacques Levin.

À une heure du matin, à la sor­tie de Ton-Hon (où se concluent tra­di­tion­nel­le­ment nos réunions) nous lui avons pas­sé un coup de fil. Il a accep­té sans hési­ter de rele­ver le gant.

Une équipe solide

Jacques a su dès le départ s’entourer d’une solide équipe, per­met­tant de mobi­li­ser toutes les bonnes volon­tés et d’organiser le réseau X‑É­tats-Unis-Cana­da de façon effi­cace. Sur le plan géo­gra­phique, afin de créer et d’entretenir les rela­tions per­son­nelles, notam­ment l’accueil des nou­veaux arrivants.

Sur le plan pro­fes­sion­nel, avec les groupes thé­ma­tiques connec­tés avec leurs homo­logues en métro­pole. Notons de sur­croît les liai­sons par­ti­cu­liè­re­ment impor­tantes avec les groupes XMP-Busi­ness Angels et XM-Consult, car l’accompagnement des entre­prises que nos cama­rades financent ou conseillent a sou­vent une dimen­sion transatlantique.

Sur le plan inter­na­tio­nal, avec une connexion forte avec X‑Asie et avec la métro­pole, où les pré­si­dents de l’AX n’ont jamais ména­gé leur soutien.

Le Québec, résidence préférée des expatriés polytechniciens au Canada.
Le Qué­bec, rési­dence pré­fé­rée des expa­triés au Cana­da. © ISTOCKPHOTO

Unir les efforts

Enfin, nos réseaux ont voca­tion à pro­mou­voir l’image de notre École et de « vendre » le concept de « l’ingénieur à la fran­çaise » : issu d’une sévère sélec­tion, dis­po­sant d’une solide culture à la fois scien­ti­fique et humaine et capable de conduire d’ambitieux projets.

Cela néces­site d’unir nos efforts avec les autres réseaux d’anciens élèves de nos grandes écoles.

Cette « exten­sion » four­nit en outre une « masse cri­tique » pour les acti­vi­tés de notre réseau qui ont pu se déve­lop­per de ce fait dans plu­sieurs dizaines de localités.

Affûter les outils

Tout cela n’aurait bien évi­dem­ment pas pu se réa­li­ser sans l’extraordinaire impli­ca­tion de Jacques : déve­lop­pe­ment du site, envoi régu­lier d’une news­let­ter, confé­rences télé­pho­niques, etc., sans comp­ter les mil­liers d’heures qu’il a pas­sées au télé­phone depuis dix ans pour contac­ter direc­te­ment la plu­part de nos membres afin d’être à l’écoute de leurs besoins et leur sug­gé­rer de prendre des ini­tia­tives pour que notre réseau soit tou­jours plus vivant.

Sans oublier la remar­quable coopé­ra­tion qui s’est éta­blie depuis le début avec l’équipe de poly­tech­nique. org, à cin­quante pro­mo­tions d’écart, pour affû­ter les outils dont Jacques avait besoin pour ani­mer son réseau, ce qui a béné­fi­cié à tous nos réseaux internationaux

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