Vers de nouvelles libertés
L’automobile semblait sur le déclin à la fin du XXe siècle par les nuisances qu’elle provoquait. L’arrivée des nouvelles technologies numériques renverse la situation, l’automobile redevient un secteur d’avenir en apportant la liberté automobile à ceux qui ne l’ont pas, et de nouvelles libertés à ceux qui l’ont.
Pendant les trente glorieuses, en Europe comme en Amérique, l’Automobile avait matérialisé l’accès à de nouvelles libertés. Elle avait permis à l’homme d’étendre son rayon d’action, à la fois grâce aux progrès techniques en termes de performance, de fiabilité et de confort, mais aussi par l’extension des gammes de véhicules vers des modèles plus populaires.
Dans les décennies suivantes, d’autres phénomènes, comme la massification du transport aérien ou l’apparition du smartphone, ont pu symboliser à leur tour une forme plus moderne de liberté.
De l’avis général, le XXe siècle avait vu la naissance, l’apogée et le déclin de l’automobile, déclin inéluctable car la voiture était désignée responsable de la congestion des villes, de la pollution urbaine, et du réchauffement climatique.
Le secteur, emblématique de la seconde révolution industrielle, semblait figé dans ses habitudes et n’attirait plus vraiment investisseurs, technophiles ou jeunes diplômés.
“ Offrir la liberté automobile à ceux qui ne l’ont pas, offrir d’autres libertés automobiles à ceux qui l’ont ”
Pourtant, depuis le début des années 2000, le Consumer Electronics Show de Las Vegas – souvent révélateur des nouvelles tendances consuméristes – remet l’automobile au cœur du « show » au point de s’être transformé tout récemment en véritable salon mondial de l’innovation automobile.
Les icones de la Silicon Valley – telles Google ou Apple – se disputent maintenant le rôle de futur grand du secteur.
Pourquoi un tel retournement ? L’arrivée des nouvelles technologies annonce sans aucun doute une révolution du secteur, une redistribution des cartes en faveur de ceux qui sauront tirer profit du repositionnement de l’automobile comme un outil unique vers de nouvelles libertés :
- liberté de déplacement et d’usage grâce aux nouvelles technologies de propulsion propres et décarbonées ;
- liberté d’interagir avec la société au sens le plus large avec la voiture connectée ;
- liberté de disposer de son temps avec la voiture autonome ;
- liberté ultime d’une route enfin sécurisée, avec le cumul de ces technologies.
Cette révolution technologique se complète aussi d’une extension de l’offre automobile vers de nouveaux clients, comme en témoigne le succès fulgurant de la Renault Kwid, lancée en Inde à 3 500 euros.
Grâce à la révolution technologique en cours et à l’énorme réservoir de croissance des marchés émergents, le marché automobile mondial se présente à nouveau comme un secteur d’avenir, capable de faire rêver : offrir la liberté automobile à ceux qui ne l’ont pas, offrir d’autres libertés automobiles à ceux qui l’ont, voici la feuille de route des dix ans à venir.