Vers une mobilité durable
Comment s’articule votre programme autour de climat ?
Michelin veut être un acteur de la mobilité durable, sûre, accessible, efficace et respectueuse de l’environnement.
Dans ce cadre, différentes initiatives et pistes ont été lancées par le groupe :
- un plan de sortie complet du charbon ;
- la volonté de réduire l’empreinte carbone en baissant de 50 % des émissions d’ici 2050 ;
- un focus sur le phénomène de résistance au roulement représente 30 % de la consommation du véhicule avec pour objectif de réduire de 30 % cette résistance à l’horizon 2030 ;
- un travail sur la réduction de la consommation de carburant qui se traduit par la mise en place de Michelin Solution, qui s’articule autour de diverses offres dont EFFIFUEL™ destinée aux transporteurs (formation, réglages sur véhicules);
- la lutte contre l’obsolescence programmée ;
- la promotion de l’économie circulaire et le développement du recours aux produits biosourcés (caoutchouc naturel) pour la fabrication des pneus.
Dans cette optique, Michelin a lancé un programme responsable autour de la forêt à Bahia (une plantation de 15000 ha, dont 5000 de forêt vierge, 5000 ha pour l’étude des hévéas bio-résistants et 5000 ha de permaculture) et un projet avec WWF en Indonésie pour former les producteurs afin qu’ils privilégient la culture durable de l’hévéa.
Cet engagement se retrouve aussi à une échelle internationale. Qu’en est-il ?
En 1998, nous avons lancé le Michelin Challenge Bibendum (MCB) pour rassembler les différents acteurs de la mobilité innovante et durable.
Dans la continuité du MCB, en 2015, lors de la COP21, nous avons créé le Paris Process on Mobility & Climate (PPMC), une plateforme en faveur de la décarbonation du transport à horizon 2050, ainsi que les Transport Day qui rassemblent des acteurs non-étatiques.
Depuis, le MCB a été rebaptisé Movin’On et regroupe aujourd’hui l’ensemble des parties prenantes. La dernière édition s’est tenue fin mai.
Conscient que l’organisation d’événements ponctuels n’est pas suffisante, Michelin a aussi créé un think tank, l’Open Lab, dont la mission est de promouvoir des innovations et solutions concrètes pour une meilleure mobilité. En outre, notre fondation contribue également à cet effort en finançant des projets.
À travers ces différentes initiatives, c’est un véritable écosystème qui a vu le jour et qui continue de se développer afin de tendre vers une meilleure mobilité.
Vos enjeux ?
Les enjeux sont multiples : le carbone, la pollution des villes, la fluidification de la mobilité, un meilleur équilibre entre le transport privé et public…
À notre niveau, nous travaillons sur plusieurs sujets, dont l’obsolescence ; la mobilité électrique, les batteries ou encore l’hydrogène avec une prise de participation dans la société Symbio FCell, qui produit des piles à combustible.
Enfin, Michelin contribue aussi au projet Vallée Zéro Émission en partenariat avec la région Rhône-Alpes.