X‑Environnement

Dossier : X-Environnement : éclairer les débatsMagazine N°666 Juin/Juillet 2011

Huit bonnes raisons d’être membre du bureau d’X-Environnement

En pra­tique, par­ti­ci­per au bureau donne droit, en contre­par­tie d’un inves­tis­se­ment horaire somme toute modeste, aux huit avan­tages et pri­vi­lèges suivants :
1. Se sen­tir bien, en consa­crant un peu de temps à une cause noble.

Huit bonnes raisons d’être membre du bureau d’X-Environnement

En pra­tique, par­ti­ci­per au bureau donne droit, en contre­par­tie d’un inves­tis­se­ment horaire somme toute modeste, aux huit avan­tages et pri­vi­lèges suivants :
1. Se sen­tir bien, en consa­crant un peu de temps à une cause noble.
2. Avoir une bonne excuse pour quit­ter son lieu de tra­vail à 17h30 une fois toutes les six semaines envi­ron, afin d’ar­ri­ver à la Mai­son des X idéa­le­ment à 18 heures, de pré­fé­rence avant la fin de la pré­réu­nion- débat (voir point 7), et le cas échéant avant la fin de la réunion du bureau (voir point 3).
3. Avoir une bonne excuse pour ren­trer chez soi après 21 heures une fois toutes les six semaines envi­ron, en pré­tex­tant au choix : » le bou­lot » ou » pas le boulot »
4. Influen­cer de façon déci­sive la marche du monde en matière de réunions-débats. En pro­po­sant soi-même des thèmes. En orga­ni­sant une réunion-débat men­suelle. En don­nant, à un autre membre qui orga­nise une réunion-débat, son avis sur les sous-thèmes et les inter­ve­nants. En invi­tant des experts com­pé­tents à cau­ser devant un public nom­breux et captivé.
5. Élar­gir son réseau et ses com­pé­tences pro­fes­sion­nelles : un moment d’i­nat­ten­tion, un acte de folie ou un mal­en­ten­du peut conduire à accep­ter d’or­ga­ni­ser une réunion-débat pour laquelle on n’a aucune com­pé­tence ou connais­sance par­ti­cu­lière, ce qui per­met de contac­ter des gens qu’on ne connaît abso­lu­ment pas et de par­ler d’un thème qu’on connaît encore moins. Le résul­tat devrait tenir du miracle, mais semble convain­cant sur la base de nos retours d’ex­pé­rience. La pra­tique de la pré­réu­nion-débat n’y est sans doute pas étran­gère (voir point 7).
6. Lire en pri­meur les articles du numé­ro annuel consa­cré à l’en­vi­ron­ne­ment de La Jaune et la Rouge ; ce pri­vi­lège est évi­dem­ment réser­vé aux hap­py few qui acceptent de contri­buer audit numé­ro spécial.
7. Assis­ter à une avant-pre­mière d’à peu près toutes les réunions-débats : quand on sait qu’une réunion de bureau réunit en moyenne douze membres, que cha­cun des membres voit son acti­vi­té prin­ci­pale concer­née par trois sujets envi­ron­ne­men­taux, a par ailleurs un inté­rêt sur cinq autres sujets envi­ron­ne­men­taux, et un avis plus ou moins éclai­ré sur huit autres sujets envi­ron­ne­men­taux, on en déduit mathé­ma­ti­que­ment que tout sujet poten­tiel de réunion-débat fait l’ob­jet d’une pré­réu­nion-débat dont la durée est en moyenne de trente minutes et varie en fonc­tion de l’heure et du nombre de membres du bureau pré­sents et sur­tout atten­tifs à un ins­tant t (voir points 2 et 5).
8. Orga­ni­ser en toute léga­li­té un apé­ro géant : le pot convi­vial qui suit toutes les réunions-débats per­met par ailleurs aux membres d’X-Envi­ron­ne­ment qui ne font pas par­tie du bureau de rat­tra­per la pré­réu­nion-débat à laquelle ils n’ont a prio­ri pas assis­té (voir point 7).

Benoît Leguet (97), responsable des relations avec les élèves


Les polytechniciens, des gens comme les autres

Com­ment faire par­tie du très select groupe X‑Environnement quand on n’est pas poly­tech­ni­cien ? Pour moi la réponse a été rapide : je ne connais­sais rien à l’en­vi­ron­ne­ment. Diplôme de Sciences Po en poche, je me diri­geais sur le mar­ché du tra­vail pour tra­vailler dans le déve­lop­pe­ment durable, en par­ti­cu­lier dans ses aspects sociaux.

À l’é­poque (2003), la mode du « durable » com­men­çait à peine. Il n’y avait pas encore de for­ma­tion dédiée ou de filière à suivre. J’ai donc ten­té de pro­fi­ter de l’ef­fet réseau en assis­tant à des confé­rences. C’est là que je suis tom­bée dans l’en­vi­ron­ne­ment et plus pré­ci­sé­ment dans le chan­ge­ment cli­ma­tique lors d’une confé­rence au cours de laquelle Jean-Marc Jan­co­vi­ci fit une démons­tra­tion aus­si convain­cante qu’ac­ca­blante. Acca­blante mais moti­vante aus­si ! Quelques mails plus tard, il m’in­vi­tait à une réunion-débat du groupe X‑Environnement, auquel j’ai rapi­de­ment adhéré.

Cela fait main­te­nant six ans que je suis membre du bureau et Web­mestre du site. Pour­quoi cet inves­tis­se­ment ? Parce que c’est un moyen sym­pa­thique de se for­mer et de faire du réseau en même temps. Se for­mer grâce aux réunions-débats dont le for­mat ori­gi­nal per­met d’a­voir un expo­sé syn­thé­tique (vingt minutes) des enjeux d’une thé­ma­tique per­çus par trois acteurs dif­fé­rents, tout en lais­sant une large part au débat.

Déve­lop­per son réseau aus­si, puisque la majo­ri­té des par­ti­ci­pants ont des res­pon­sa­bi­li­tés dans le monde de l’en­vi­ron­ne­ment ou du déve­lop­pe­ment durable et qu’il est pos­sible d’é­chan­ger avec eux autour d’un verre suite aux confé­rences. Et puis fina­le­ment, les poly­tech­ni­ciens sont des gens comme les autres, les chiffres en plus…

Marion Cohen, membre du Bureau d’X-Environnement


Les quatre atouts d’un groupe dynamique

Les médias nous font croire que c’est en orga­ni­sant des débats contra­dic­toires que l’on peut se faire un avis sur les enjeux envi­ron­ne­men­taux. Mais comme je doute qu’une dis­cus­sion entre Claude Allègre et Daniel Cohn-Ben­dit per­mette vrai­ment d’é­va­luer les enjeux de l’éner­gie nucléaire, des OGM, du bis­phé­nol A ou des gaz de schiste, j’ai adhé­ré à X‑Environnement. Pour moi, les atouts de l’As­so­cia­tion tiennent d’a­bord à ce que chaque sujet est trai­té en pre­nant compte les dimen­sions scien­ti­fiques, éco­no­miques et sociales, ce qui met en pers­pec­tive les enjeux et per­met d’é­vi­ter cer­tains rac­cour­cis trompeurs.

Deuxième atout : les inter­ve­nants sont des spé­cia­listes des sujets trai­tés, qui savent adap­ter leur dis­cours à l’audience.

Troi­sième atout : si vous ne pou­vez venir à une confé­rence, tout n’est pas per­du, car chaque sujet donne lieu à la réa­li­sa­tion d’une note de syn­thèse d’un niveau très acces­sible sur Internet.

Enfin, le pré­sident de l’As­so­cia­tion, Jean-Marc Jan­co­vi­ci, connaît très bien son sujet et les acteurs de l’environnement.

David Chauvin (94)


Un rendez-vous annuel avec La Jaune et la Rouge

Depuis 1994, La Jaune et la Rouge publie chaque année un dos­sier pré­pa­ré par le groupe X‑Environnement. Le pre­mier dos­sier était consa­cré à l’en­vi­ron­ne­ment de façon très large. Mais au fil des années, les articles se sont cen­trés sur les mul­tiples aspects de ce domaine : amé­na­ge­ment du ter­ri­toire, san­té publique, trans­ports, milieux natu­rels, océan et lit­to­ral, effet de serre, éner­gie, agri­cul­ture, bio­di­ver­si­té, sans oublier la dimen­sion éco­no­mique – fis­ca­li­té, crois­sance, entre­prises – ou géo­po­li­tique – rela­tions Nord-Sud.

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