X‑Environnement
Huit bonnes raisons d’être membre du bureau d’X-Environnement
En pratique, participer au bureau donne droit, en contrepartie d’un investissement horaire somme toute modeste, aux huit avantages et privilèges suivants :
1. Se sentir bien, en consacrant un peu de temps à une cause noble.
Huit bonnes raisons d’être membre du bureau d’X-Environnement
En pratique, participer au bureau donne droit, en contrepartie d’un investissement horaire somme toute modeste, aux huit avantages et privilèges suivants :
1. Se sentir bien, en consacrant un peu de temps à une cause noble.
2. Avoir une bonne excuse pour quitter son lieu de travail à 17h30 une fois toutes les six semaines environ, afin d’arriver à la Maison des X idéalement à 18 heures, de préférence avant la fin de la préréunion- débat (voir point 7), et le cas échéant avant la fin de la réunion du bureau (voir point 3).
3. Avoir une bonne excuse pour rentrer chez soi après 21 heures une fois toutes les six semaines environ, en prétextant au choix : » le boulot » ou » pas le boulot »
4. Influencer de façon décisive la marche du monde en matière de réunions-débats. En proposant soi-même des thèmes. En organisant une réunion-débat mensuelle. En donnant, à un autre membre qui organise une réunion-débat, son avis sur les sous-thèmes et les intervenants. En invitant des experts compétents à causer devant un public nombreux et captivé.
5. Élargir son réseau et ses compétences professionnelles : un moment d’inattention, un acte de folie ou un malentendu peut conduire à accepter d’organiser une réunion-débat pour laquelle on n’a aucune compétence ou connaissance particulière, ce qui permet de contacter des gens qu’on ne connaît absolument pas et de parler d’un thème qu’on connaît encore moins. Le résultat devrait tenir du miracle, mais semble convaincant sur la base de nos retours d’expérience. La pratique de la préréunion-débat n’y est sans doute pas étrangère (voir point 7).
6. Lire en primeur les articles du numéro annuel consacré à l’environnement de La Jaune et la Rouge ; ce privilège est évidemment réservé aux happy few qui acceptent de contribuer audit numéro spécial.
7. Assister à une avant-première d’à peu près toutes les réunions-débats : quand on sait qu’une réunion de bureau réunit en moyenne douze membres, que chacun des membres voit son activité principale concernée par trois sujets environnementaux, a par ailleurs un intérêt sur cinq autres sujets environnementaux, et un avis plus ou moins éclairé sur huit autres sujets environnementaux, on en déduit mathématiquement que tout sujet potentiel de réunion-débat fait l’objet d’une préréunion-débat dont la durée est en moyenne de trente minutes et varie en fonction de l’heure et du nombre de membres du bureau présents et surtout attentifs à un instant t (voir points 2 et 5).
8. Organiser en toute légalité un apéro géant : le pot convivial qui suit toutes les réunions-débats permet par ailleurs aux membres d’X-Environnement qui ne font pas partie du bureau de rattraper la préréunion-débat à laquelle ils n’ont a priori pas assisté (voir point 7).
Benoît Leguet (97), responsable des relations avec les élèves
Les polytechniciens, des gens comme les autres
Comment faire partie du très select groupe X‑Environnement quand on n’est pas polytechnicien ? Pour moi la réponse a été rapide : je ne connaissais rien à l’environnement. Diplôme de Sciences Po en poche, je me dirigeais sur le marché du travail pour travailler dans le développement durable, en particulier dans ses aspects sociaux.
À l’époque (2003), la mode du « durable » commençait à peine. Il n’y avait pas encore de formation dédiée ou de filière à suivre. J’ai donc tenté de profiter de l’effet réseau en assistant à des conférences. C’est là que je suis tombée dans l’environnement et plus précisément dans le changement climatique lors d’une conférence au cours de laquelle Jean-Marc Jancovici fit une démonstration aussi convaincante qu’accablante. Accablante mais motivante aussi ! Quelques mails plus tard, il m’invitait à une réunion-débat du groupe X‑Environnement, auquel j’ai rapidement adhéré.
Cela fait maintenant six ans que je suis membre du bureau et Webmestre du site. Pourquoi cet investissement ? Parce que c’est un moyen sympathique de se former et de faire du réseau en même temps. Se former grâce aux réunions-débats dont le format original permet d’avoir un exposé synthétique (vingt minutes) des enjeux d’une thématique perçus par trois acteurs différents, tout en laissant une large part au débat.
Développer son réseau aussi, puisque la majorité des participants ont des responsabilités dans le monde de l’environnement ou du développement durable et qu’il est possible d’échanger avec eux autour d’un verre suite aux conférences. Et puis finalement, les polytechniciens sont des gens comme les autres, les chiffres en plus…
Marion Cohen, membre du Bureau d’X-Environnement
Les quatre atouts d’un groupe dynamique
Les médias nous font croire que c’est en organisant des débats contradictoires que l’on peut se faire un avis sur les enjeux environnementaux. Mais comme je doute qu’une discussion entre Claude Allègre et Daniel Cohn-Bendit permette vraiment d’évaluer les enjeux de l’énergie nucléaire, des OGM, du bisphénol A ou des gaz de schiste, j’ai adhéré à X‑Environnement. Pour moi, les atouts de l’Association tiennent d’abord à ce que chaque sujet est traité en prenant compte les dimensions scientifiques, économiques et sociales, ce qui met en perspective les enjeux et permet d’éviter certains raccourcis trompeurs.
Deuxième atout : les intervenants sont des spécialistes des sujets traités, qui savent adapter leur discours à l’audience.
Troisième atout : si vous ne pouvez venir à une conférence, tout n’est pas perdu, car chaque sujet donne lieu à la réalisation d’une note de synthèse d’un niveau très accessible sur Internet.
Enfin, le président de l’Association, Jean-Marc Jancovici, connaît très bien son sujet et les acteurs de l’environnement.
David Chauvin (94)
Un rendez-vous annuel avec La Jaune et la Rouge
Depuis 1994, La Jaune et la Rouge publie chaque année un dossier préparé par le groupe X‑Environnement. Le premier dossier était consacré à l’environnement de façon très large. Mais au fil des années, les articles se sont centrés sur les multiples aspects de ce domaine : aménagement du territoire, santé publique, transports, milieux naturels, océan et littoral, effet de serre, énergie, agriculture, biodiversité, sans oublier la dimension économique – fiscalité, croissance, entreprises – ou géopolitique – relations Nord-Sud.