Schéma de la ville connectée et intelligente

YÉLÉ CONSULTING : un pas d’avance sur les smart énergies

Dossier : Dossier FFEMagazine N°725 Mai 2017
Par Moussa BAGAYOKO

Quelle est votre expertise ?

Au sein de Yélé, nous sommes convain­cus que la réus­site de la tran­si­tion éner­gé­tique réside dans l’intégration intel­li­gente des tech­no­lo­gies du numérique. 

Notre pro­messe de valeur s’appuie sur deux fon­de­ments clés. 

Quels sont ces fondements ?

Nous pro­po­sons une exper­tise sec­to­rielle pour mieux accom­pa­gner nos clients face à la com­plexi­té de deux grandes trans­for­ma­tions qu’ils doivent affron­ter simul­ta­né­ment : la tran­si­tion énergétique/environnementale et la trans­for­ma­tion numérique. 

Notre mode d’intervention allie des études stra­té­giques à l’assistance à maî­trise d’ouvrage, en pas­sant par la réa­li­sa­tion de pro­to­types infor­ma­tiques. Pour cela, nous nous appuyons sur nos métho­do­lo­gies agiles d’accompagnement per­mises par la poly­va­lence de nos équipes. 

Nous dépas­sons ain­si le cli­vage habi­tuel au sein des socié­tés de conseil pour appor­ter le ser­vice « ver­ti­cal » le plus adap­té aux enjeux de nos clients. 

Pourquoi êtes-vous tournés vers le monde énergétique ?

Le sec­teur de l’énergie est confron­té à des trans­for­ma­tions pro­fondes qui offrent à un cabi­net de conseil spé­cia­li­sé des oppor­tu­ni­tés de mis­sions passionnantes. 

On assiste à l’émergence de nou­veaux acteurs et une redis­tri­bu­tion des cartes : les acquis d’hier sont dépas­sés, les oppor­tu­ni­tés de demain sont à construire aus­si bien en « amont » chez les opé­ra­teurs éner­gé­tiques que dans les usages (émer­gence du consom’acteur, ubé­ri­sa­tion des ser­vices de l’énergie, mobi­li­té électrique, …). 

La régle­men­ta­tion doit accom­pa­gner ces trans­for­ma­tions en créant les condi­tions favo­rables au déve­lop­pe­ment de l’innovation et à la bonne gou­ver­nance du sec­teur, dans un contexte poli­tique sen­sible sur les sujets de tran­si­tion énergétique. 

Que peuvent permettre les usages ?

Les usages eux-mêmes peuvent, sous cer­taines condi­tions, rendre ser­vice aux réseaux (effa­ce­ment, sto­ckage…) ou deve­nir des flexi­bi­li­tés valo­ri­sables sur les mar­chés de l’énergie.

Tou­te­fois, un des grands défis der­rière toutes ces inno­va­tions est leur capa­ci­té à conduire à des modèles d’affaires viables et pérennes. 

Auprès de qui intervenez-vous ?

Nous inter­ve­nons pour toutes les entre­prises, agences publiques, col­lec­ti­vi­tés et ter­ri­toires pour les­quels l’énergie est un enjeu fort. 

Par exemple, nous sommes inter­ve­nus sur la plu­part des grands démons­tra­teurs smart grids fran­çais et sommes impli­qués dans les pro­jets régio­naux « réseaux élec­triques intel­li­gents » qui visent à l’industrialisation de cer­taines fonc­tions clefs des smart Grids. 

Quels sont vos différents métiers ?
Vos différents champs d’action ?

Pour appor­ter le ser­vice le plus com­plet à nos clients, nous avons struc­tu­ré nos inter­ven­tions autour de trois exper­tises majeures : métier (smart grids, smart city, éner­gies renou­ve­lables [EnR]), numé­rique (Indus­trie 4.0, data science, cyber­sé­cu­ri­té, blo­ck­chain), et orga­ni­sa­tion­nelle (mana­ge­ment de pro­jet, agi­li­té, desi­gn thinking…). 

Ces exper­tises sont appuyées sur un bureau d’études interne sur les cal­culs et simu­la­tions élec­triques et un « digi­tal lab » cen­tré sur la valo­ri­sa­tion de don­nées énergétiques. 

Quels sont vos engagements ?

Yélé est un cabi­net enga­gé à tra­vers nos acti­vi­tés de mécé­nat de com­pé­tences auprès d’associations et d’ONG œuvrant pour l’accès à l’énergie et au numé­rique pour les popu­la­tions défavorisées. 

Nous avons ain­si tra­vaillé sur des pro­jets soli­daires en Asie, en Afrique et très bien­tôt en France. Cet enga­ge­ment, nous le par­ta­geons avec nos clients qui financent indi­rec­te­ment ces actions solidaires. 

Quelles sont vos équipes ?

Aujourd’hui, Yélé est fort de plus de 40 col­la­bo­ra­teurs, 6 natio­na­li­tés dif­fé­rentes, aux par­cours com­plé­men­taires et diversifiés. 

Notre équipe regroupe aus­si bien d’anciens chefs d’entreprise que des pro­fils plus jeunes, tous pas­sion­nés par les ques­tions de tran­si­tion éner­gé­tique et de trans­for­ma­tion numérique. 

Intervenez-vous à l’étranger ?

Nous inter­ve­nons prin­ci­pa­le­ment en Afrique. Nous sou­hai­tons y contri­buer au déve­lop­pe­ment de modèles éner­gé­tiques durables et équitables. 

Pour cela, nous avons créé en 2012 une filiale au Mali qui nous per­met de nous déve­lop­per dans toute l’Afrique de l’Ouest.

Comment se traduit votre présence ?

Cette pré­sence s’appuie sur le ren­for­ce­ment de nos offres en conseil ain­si que sur des ser­vices de sup­port de proxi­mi­té et de maintenance. 

LE LIEN ENTRE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE ET NUMÉRIQUE TOUCHE TOUTES LES ÉNERGIES, À DES DEGRÉS DIFFÉRENTS. ON PARLE DE L’INTERNET DE L’ÉNERGIE (ENERNET) :
ÉLECTRICITÉ, GAZ, BIOGAZ, CHALEUR, HYDROGÈNE & POWER TO GAS…

Je pense que via les « smart éner­gies », les Afri­cains ont l’opportunité de réa­li­ser un bond tech­no­lo­gique, tout comme ils ont fait avec les télé­phones mobiles. 

Forts de notre pré­sence locale, nous accom­pa­gnons sur place les entre­prises fran­çaises qui ont envie de déve­lop­per des affaires avec le conti­nent afri­cain dans le sec­teur de l’énergie : études de mar­chés, études de fai­sa­bi­li­té, ingé­nie­rie réseau élec­trique, appui au déploie­ment de solu­tions, for­ma­tion, recherche de finan­ce­ment, etc. 

Quelles sont vos réalisations concrètes ?

Grâce à la créa­tion d’un centre de for­ma­tion aux métiers de l’énergie et du déve­lop­pe­ment durable : nous avons ain­si for­mé plus de 200 étu­diants et sta­giaires sur les thé­ma­tiques des EnR et des réseaux électriques. 

Enfin, grâce notam­ment à la struc­tu­ra­tion et au déve­lop­pe­ment de la filière fran­çaise des réseaux élec­triques intel­li­gents sous l’égide de l’association pro­fes­sion­nelle « Think Smart­grids » dont nous fai­sons par­tie, nous sommes en train de déve­lop­per des pro­jets ambi­tieux autour des micro­grids « intelligents ». 

Nous sommes d’ailleurs tou­jours en recherche de par­te­naires tech­niques et finan­ciers sur tous ces pro­jets en Afrique. 

La transition énergétique va-t-elle de pair avec la transition numérique ?

Oui, car le déve­lop­pe­ment mas­sif des EnR ne peut se faire que par les récentes inno­va­tions numé­riques. Décen­tra­li­sées et inter­mit­tentes, les EnR ne peuvent trou­ver leur place que grâce à l’instrumentation des ouvrages et des réseaux et à la com­mu­ni­ca­tion digi­tale de ces der­nières années (comp­teurs com­mu­ni­cants, big data, pré­dic­ti­bi­li­té de la pro­duc­tion, inter­faces hom­mes­ma­chines intui­tifs, cyber sécu­ri­té, blockchain…). 

C’est en effet une véri­table révo­lu­tion éner­gé­tique et digi­tale qui est en œuvre. 

Comment restez-vous informés des évolutions technologiques ?

Nous sommes constam­ment connec­tés à l’actualité, nous sommes actifs dans plu­sieurs cercles d’expertises (think smart grids, pôles de com­pé­ti­ti­vi­té …) et nous par­ti­ci­pons à plu­sieurs évè­ne­ments phares du sec­teur, dont la Euro­pean Uti­li­ty Week. 

CONTACT

Yélé Consulting
+33 1 47 75 07 80
contact [at] yele.fr
177 avenue Georges Clemenceau
92000 La Défense – Nanterre

Logo Yélé consulting

Au-delà du sui­vi, nous anti­ci­pons les chan­ge­ments à venir à tra­vers notre cel­lule de veille et d’anticipation et nous col­la­bo­rons avec plu­sieurs écoles et centres de recherche. 

À ce titre, nous sommes un des par­te­naires clés du pro­chain MOOC sur les nou­velles tech­no­lo­gies de l’énergie qui démarre le 29 mai 2017. 

Quelle est votre ambition ?

Le mar­ché de l’énergie va conti­nuer sa muta­tion, les ter­ri­toires vont de plus en plus jouer un rôle cen­tral dans la gou­ver­nance d’ensemble.

Nous tra­vaillons à déve­lop­per et accroître notre avance sur les « smart éner­gies », aus­si bien sur les sys­tèmes éner­gé­tiques que sur les usages, et à nous étendre davan­tage à l’international.

Poster un commentaire