Yoga au travail : exercice Les coudes sur la table

La santé, ça se travaille !

Dossier : Soft skillsMagazine N°787 Septembre 2023
Par Anne-Charlotte VUCCINO

L’auteur prouve par son expé­rience per­son­nelle com­ment on peut aller vers le yoga pour en décou­vrir les ver­tus pro­pre­ment incroyables par nos esprits cartésiens.
Elle en a construit une méthode et une entre­prise dont les suc­cès sont avé­rés. Elle répond aux maux de notre monde du tra­vail avec les moyens sim­ple­ment humains.

Une fois quit­té le pla­teau de Saclay, rien ne me des­ti­nait à vous par­ler aujourd’hui du corps et de sa place au tra­vail par le prisme du… yoga ! Khâ­gneuse, j’ai fui les oraux de l’École nor­male supé­rieure, qui m’auraient conduite à deve­nir pro­fes­seure de phi­lo, pour inté­grer HEC : je vou­lais avoir un impact et agir concrè­te­ment ! Pour me désen­nuyer des cours de microé­co­no­mie ou finance de mar­ché, je me suis enga­gée dans une asso­cia­tion huma­ni­taire étu­diante œuvrant dans le nord du Bénin. Pen­dant ma mis­sion sur le ter­rain, à l’été 2005, j’ai été per­cu­tée de plein fouet par un gen­darme à moto qui a per­du le contrôle de son engin sur une route de brousse, qui m’a détruit la jambe droite.


Lire aus­si : San­té men­tale au tra­vail, pour­quoi s’emparer rapi­de­ment du sujet ?


Frôler l’amputation

Gra­ve­ment bles­sée, j’ai été rapa­triée en France. J’ai pas­sé plus de six mois à l’hôpital et subi huit opé­ra­tions. Vic­time de mul­tiples infec­tions noso­co­miales, j’ai frô­lé l’amputation et suis res­tée de longs mois en fau­teuil rou­lant, y com­pris après mon retour sur le cam­pus d’HEC (bien mal adap­té aux chaises à rou­lettes !). Mon genou droit était très abî­mé et les méde­cins m’avaient pré­ve­nue que je ne remar­che­rais peut-être jamais cor­rec­te­ment. Pers­pec­tive sym­pa­thique lorsqu’on a 20 ans ! 

Mes séances de réédu­ca­tion étaient extrê­me­ment dou­lou­reuses, je boi­tais comme une mal­heu­reuse, et des quan­ti­tés astro­no­miques d’antibiotiques, d’anti-inflammatoires et de cal­mants avaient consi­dé­ra­ble­ment affai­bli mon sys­tème immu­ni­taire ; j’étais tout le temps malade, fati­guée ou dépri­mée. Impos­sible pour moi alors de repar­tir tra­vailler sur le ter­rain, comme je l’avais rêvé. Je suis deve­nue consul­tante auprès de patrons de grandes entre­prises fran­çaises, puis dans une grande entre­prise du numé­rique. Un job pas­sion­nant, mais que j’exerçais assise toute la jour­née devant un écran. 

La découverte du yoga

Un jour, en 2008, une col­lègue de bureau pas­sion­née de yoga m’a pro­po­sé de me faire décou­vrir sa pra­tique. « Ça ne pour­ra pas te faire de mal ! », m’a‑t-elle dit. J’ai immé­dia­te­ment été impres­sion­née par l’efficacité thé­ra­peu­tique de cette dis­ci­pline : dans le yoga, j’étais plus active que pen­dant mes séances de réédu­ca­tion, tout en res­pec­tant le seuil de ma dou­leur. Au lieu de me lais­ser pas­si­ve­ment plier le genou par un kiné­si­thé­ra­peute, dans les larmes et sous cal­mants, je repre­nais petit à petit le contrôle de mes sen­sa­tions et j’apprenais à com­pen­ser, avec le reste de mon corps, le han­di­cap de l’un de mes membres. 

Je suis très vite deve­nue accro au yoga, tes­tant tous les cours de Paris et voya­geant jusqu’en Inde, en Thaï­lande et à Bali, en Aus­tra­lie et en Amé­rique latine pour ren­con­trer de nou­veaux pro­fes­seurs et décou­vrir de nou­veaux styles de yoga. Au cours de mes dix séjours en Inde et dans toute l’Asie, j’ai appris à connaître l’hygiène de vie et la phi­lo­so­phie qui vont de pair avec cette dis­ci­pline. Moi, l’intello aller­gique au sport, je com­pre­nais peu à peu l’importance de connec­ter son corps et son esprit et d’adopter une dis­ci­pline de vie saine. 

Je décou­vrais une phi­lo­so­phie du bon­heur que j’avais cher­chée en vain dans les sys­tèmes de pen­sée occi­den­taux pen­dant mes études. Pen­dant dix ans, je me suis réédu­quée grâce au yoga. Ma jambe droite ne plie tou­jours pas à plus de 90 degrés – et je suis recon­nue tra­vailleuse han­di­ca­pée depuis 2014 –, mais je peux aujourd’hui mar­cher sans boi­ter et sou­la­ger, grâce aux exer­cices, à la res­pi­ra­tion et à la médi­ta­tion, mes dou­leurs d’arthrite.

Le glissement vers la professionnalisation

La pro­fes­sion­na­li­sa­tion de ma pas­sion du yoga s’est faite len­te­ment, mais sûre­ment. Dès 2012, j’ai eu envie de par­ta­ger cette décou­verte avec mes proches. Je me suis mise à don­ner des petits cours à mes amis – tous de jeunes cadres dyna­miques qui tra­vaillaient à La Défense. Dans mon métier de consul­tante, j’ai com­men­cé à dif­fu­ser mes connais­sances auprès de mes clients, à qui je pro­po­sais quelques exer­cices de res­pi­ra­tion avant qu’ils ne prennent la parole en public, par exemple. 

Sur­prise : ils m’en étaient bien plus recon­nais­sants que pour toutes les pré­sen­ta­tions que j’avais pu leur écrire ! En 2014, dans le monde du Web, j’ai décou­vert des équipes de jeunes actifs qui pas­saient la majeure par­tie de leur jour­née devant un écran et qui, à moins de 30 ans, consul­taient déjà régu­liè­re­ment un kiné ou un ostéopathe ! 

Plu­sieurs col­lègues sont venus me deman­der des conseils pour sou­la­ger leur stress ou leur mal de dos, pour arrê­ter de fumer ou retrou­ver le som­meil. Ils avaient enten­du par­ler du yoga, pen­saient que cela pour­rait les aider, mais ne savaient pas du tout par où com­men­cer et n’avaient jamais le temps d’en faire, ni de cours près de chez eux ! C’est là que j’ai consta­té que les tra­vailleurs séden­taires – aus­si bien les diri­geants que les sala­riés – man­quaient de solu­tions simples et immé­diates pour sou­la­ger leur stress et les dou­leurs liées au tra­vail sur écran. 

Une formation en Inde

Le doute n’était plus per­mis : ma valeur ajou­tée, c’était de faire entrer le yoga dans l’entreprise, et non de gérer de grands pro­jets de sys­tème d’information. Au prin­temps 2015, j’ai tout quit­té pour par­tir seule deux mois en Inde et pas­ser mon diplôme de pro­fes­seur de yoga thé­ra­peu­tique : une for­ma­tion de deux cent cin­quante heures à Mysore, l’un des ber­ceaux du yoga, auprès d’un maître indien, Bha­rath Shet­ty. Tous les jours, de 4 heures du matin à 20 heures, nous appre­nions les pos­tures tra­di­tion­nelles du yoga, leur signi­fi­ca­tion en sans­crit, leurs bien­faits et contre-indi­ca­tions, la phi­lo­so­phie et l’anatomie du yoga. J’en ai aus­si pro­fi­té pour me for­mer à l’alimentation et à la méde­cine ayur­vé­diques, c’est-à-dire la méde­cine tra­di­tion­nelle indienne liée au mode de vie des yogis. 

La méthode Yogist

De retour à Paris, j’ai lan­cé Yogist Well At Work, la pre­mière start-up de yoga cor­po­rate. L’objectif : créer une méthode adap­tée à l’état d’esprit et aux besoins des actifs, des indé­pen­dants ou des sala­riés des grandes entre­prises, des PME ou des start-up… bref, de tous ceux qui tra­vaillent assis devant un écran ! Le chal­lenge était éga­le­ment de dépas­ser cer­tains pré­ju­gés (le cli­ché du yogi hip­pie aux dread­locks par­lant de cha­kras à tout bout de champ a encore la vie dure !) et d’épurer le yoga de ses aspects éso­té­riques pour l’introduire dans les open spaces, les codir et les comex sans faire fuir les esprits cartésiens.

« Yogist Well At Work est la première start-up de yoga en entreprise. »

C’est ain­si qu’est née la méthode Yogist, que j’ai déve­lop­pée avec la vali­da­tion d’un ostéo­pathe et d’une psy­cho-ergo­nome de la méde­cine du tra­vail, puis avec le concours de neu­ros­cien­ti­fiques et de méde­cins : une méthode de pré­ven­tion des dou­leurs et du stress au tra­vail qui se fait sur une chaise, à son bureau, et s’adapte à tous les métiers et à toutes les posi­tions, debout, assis, en voiture… 

J’ai for­mé une équipe de talen­tueux pro­fes­seurs qui inter­viennent dans les entre­prises et j’anime aujourd’hui de nom­breux sémi­naires, confé­rences et for­ma­tions pour sen­si­bi­li­ser les diri­geants aux nou­veaux enjeux de l’ « expé­rience col­la­bo­ra­teur », de la « qua­li­té de vie et des condi­tions de tra­vail », de la « res­pon­sa­bi­li­té sociale des entre­prises »… Des mots com­pli­qués pour par­ler de choses simples : prendre soin du corps et du cer­veau des humains au travail. 

Un succès incroyable

Ma méthode a été publiée en 2015 sous la forme d’un pre­mier livre, Comme un Yogist, et tra­duite en alle­mand. Pour tou­cher un maxi­mum de tra­vailleurs, j’ai créé un outil numé­rique après avoir pas­sé un peu de temps dans la Sili­con Val­ley pen­dant la mode des chat­bots : un garde du corps numé­rique intel­li­gent qui per­met à cha­cun de bou­ger et de res­pi­rer pen­dant sa jour­née pas­sée devant un écran, chez lui ou en télétravail. 

L’équipe s’est agran­die de per­son­na­li­tés for­mi­dables et nous avons pas­sé trois ans au sein de la Sta­tion F. De grandes entre­prises et plus de 350 clients ont osé faire bou­ger leurs col­la­bo­ra­teurs pen­dant leurs grands ras­sem­ble­ments, osé par­ler des maux du tra­vail moderne avec humour et nous ont per­mis de ren­con­trer un nombre incroyable de per­sonnes a prio­ri réti­centes au yoga, ou qui n’en avaient jamais enten­du par­ler, et qui ont décou­vert une autre manière de prendre soin d’eux au quo­ti­dien sans se sen­tir ridi­cules au bou­lot. J’ai même fait décou­vrir cette pra­tique aux opé­ra­teurs des centres de logis­tique de Jumia, à Abid­jan, et fait yoguer les 2 000 patrons en cos­tume-cra­vate du Medef, médu­sés, pen­dant leur uni­ver­si­té d’été !

Depuis 2017, Yogist s’est inter­na­tio­na­li­sé avec des par­te­naires au Bré­sil, à Londres et à Sin­ga­pour, qui confirment que le monde entier souffre des mêmes dou­leurs liées aux nou­veaux modes de tra­vail. Pen­dant la Covid, nous avons uti­li­sé le numé­rique pour voler à la res­cousse des télé­tra­vailleurs iso­lés, séden­ta­ri­sés, dépri­més, et avons ain­si sen­si­bi­li­sé plus de 300 000 sala­riés aux bonnes tech­niques pour (télé)travailler sans s’abîmer. Et, depuis le pre­mier confi­ne­ment, nous avons for­mé 150 ani­ma­teurs à notre méthode, qui la dif­fusent auprès de leurs col­lègues ou de leurs clients pour faire que le tra­vail soit vrai­ment la santé. 

Des solutions simples aux maux de l’époque

J’ai connu les hauts et les bas de l’entrepreneur. Les asso­cia­tions ratées, les joies ines­pé­rées, l’excitation des nou­veaux pro­jets qui voient le jour et la décep­tion de ceux qui échouent, les mon­tagnes russes émo­tion­nelles et les petites joies du quo­ti­dien, les crises à sur­mon­ter. Je suis convain­cue que le yoga m’a aidée à tra­ver­ser ces creux et à esca­la­der ces pics, en gar­dant une iden­ti­té et des valeurs fortes, sans me brû­ler les ailes ni m’épuiser. Aujourd’hui, à l’heure où par­ler de san­té men­tale est deve­nue une obli­ga­tion morale et pro­té­ger la san­té phy­sique une obli­ga­tion régle­men­taire en entre­prise, au moment où les risques psy­cho­so­ciaux explosent et les troubles mus­cu­lo-sque­let­tiques se mul­ti­plient, à l’époque où atti­rer et rete­nir les talents est deve­nu une com­pé­ti­tion, il me semble urgent de par­ler des solu­tions simples, acces­sibles, bienfaisantes. 

“Remettre l’humain au cœur du travail, mais au premier sens du terme.”

Des tech­niques que cha­cun peut mobi­li­ser à tout moment pour résis­ter au stress, pour dor­mir la nuit et arrê­ter de cogi­ter au pro­gramme du len­de­main ou pour ne plus res­sas­ser la réunion de la veille, pour prendre la parole en public de manière assu­rée et confiante, pour sou­la­ger ce tor­ti­co­lis qui l’empêche de se concen­trer, cette fatigue ocu­laire qui l’empêche de tra­vailler, ce mal de dos qui mine son éner­gie et le rend irri­table avec ses clients, ses col­lègues, sa famille, et cette ten­di­nite de la sou­ris qui rend le tra­vail pénible. 

Pour « remettre l’humain au cœur du tra­vail » oui, mais au pre­mier sens du terme. Parce que notre corps et notre cer­veau sont encore notre pre­mier outil de tra­vail. Parce que nous n’avons pas encore été rem­pla­cés par des robots et des algo­rithmes. Parce que c’est ce que les équipes attendent d’un diri­geant à l’époque du New Nor­mal.


Yoga au travail, la pose Compte à rebours, pour rendre ma réunion efficaceLe compte à rebours (Pauses Yogist, Solar, 2020) – Pour rendre ma réunion efficace

Et si vous pro­po­siez aux par­ti­ci­pants de votre pro­chain mee­ting, en visio ou en pré­sen­tiel, avant d’attaquer l’ordre du jour, de prendre deux minutes pour se concen­trer et être effi­caces ensemble ? Seul ou avec les autres par­ti­ci­pants, assis confor­ta­ble­ment, fer­mez les yeux. 

Faites abs­trac­tion des bruits et des mou­ve­ments ambiants et concen­trez-vous sur votre res­pi­ra­tion. Ins­pi­rez et expi­rez pro­fon­dé­ment et len­te­ment par le nez, en sen­tant le ventre se gon­fler et se vider à chaque res­pi­ra­tion. En ins­pi­rant pro­fon­dé­ment par le nez, pro­non­cez dans votre tête et visua­li­sez le nombre 28. 

En expi­rant len­te­ment, pro­non­cez et visua­li­sez à nou­veau le nombre 28. À l’inspiration sui­vante, pen­sez au nombre 27 et expi­rez en pen­sant encore à ce nombre. Comp­tez à rebours de 28 à 0 en visua­li­sant le nombre cor­res­pon­dant à chaque res­pi­ra­tion. Pre­nez tout votre temps pour arri­ver à 0, ce n’est pas une course, bien au contraire. Essayez de ralen­tir la res­pi­ra­tion, et donc le débit des chiffres. Si vous per­dez le compte et ne vous sou­ve­nez plus du der­nier chiffre que vous avez pro­non­cé, repar­tez depuis 28 ! 

Si vous le faites en groupe, vous pou­vez lire le dérou­le­ment de l’exercice et comp­ter à haute voix les chiffres et les res­pi­ra­tions pour gui­der les autres par­ti­ci­pants et vous coordonner.



Les coudes sur la table est une pose de yoga que vous pouvez prendre au travail Les coudes sur la table (Pauses Yogist, Solar 2020) – Pour dénouer les trapèzes

Rien d’impoli dans cette pose, mais un anti­dote à la mau­vaise humeur lorsque vous por­tez le monde sur vos épaules ! Pla­cez une chaise à envi­ron un mètre de votre bureau ou d’une table. Asseyez-vous au bord de votre siège, les pieds à plat sur le sol. 

Pla­cez vos coudes, écar­tés de la lar­geur de vos épaules, sur le bord de votre bureau. Joi­gnez les paumes de vos mains, le bout des doigts poin­tés vers le pla­fond. Gar­dez vos avant-bras paral­lèles à la table et for­mez un angle droit avec vos coudes. Ins­pi­rez par le nez et allon­gez votre dos. 

En expi­rant len­te­ment, pen­chez-vous vers l’avant à par­tir de la taille. Lais­sez le haut de votre dos et votre tête des­cendre vers le sol, peut-être même plus bas que la table devant vous. Quand vous sen­tez un éti­re­ment sup­por­table dans l’arrière des bras et dans le bas du dos et que vos omo­plates se rap­prochent l’une de l’autre, gar­dez cette posi­tion pen­dant cinq longues res­pi­ra­tions. Fer­mez les yeux et lais­sez la nuque se relâ­cher et la tête des­cendre un peu plus bas à chaque expiration. 



Pose de yoga à réaliser au travail contre les douleurs de sciatique : le pigeonLe pigeon (Pauses Yogist, Solar 2020) – Contre les douleurs de sciatique

Lorsqu’on est assis pen­dant des heures, l’engourdissement guette le bas du dos. Votre remède anti-scia­tique ? Le pigeon ! Asseyez-vous au bord de votre siège, le dos bien droit, les jambes flé­chies et les pieds parallèles. 

Allon­gez la jambe droite et posez le pied gauche sur le genou droit. Posez la main gauche sur votre genou gauche et appuyez tout dou­ce­ment pour le faire des­cendre un peu plus bas vers le sol. Gar­dez le pied droit « flexe » – les orteils vers le haut – pour pro­té­ger le genou. 

Si vous n’avez aucun pro­blème de genou, de hanche ou de che­ville et que vous vou­lez accen­tuer l’étirement, vous pou­vez plier le genou droit. 

Tout en allon­geant la colonne ver­té­brale au maxi­mum, ins­pi­rez pro­fon­dé­ment par le nez. Vous devriez déjà sen­tir un éti­re­ment dans la cuisse gauche, la hanche et le fes­sier gauche. 

Pour aller plus loin, en expi­rant allon­gez votre dos vers l’avant en le gar­dant bien plat et pliez-vous à par­tir des hanches (sans arron­dir le dos). Res­pi­rez ici cinq fois pro­fon­dé­ment, en essayant à chaque ins­pi­ra­tion d’allonger un peu plus le dos vers l’avant et à chaque expi­ra­tion d’abaisser un peu plus le genou gauche vers le sol, sans jamais forcer. 

En ins­pi­rant, redres­sez-vous, repo­sez le pied gauche au sol et refaites l’exercice de l’autre côté. 


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